2014-09-19

lilisan31: (Oh'chan)
2014-09-19 12:41 pm

"Reste toujours auprès de moi.." [OS/NC-17] - Co-prod # Part 01

Hello Everybody ~

Comment allez-vous ?
Cette semaine est assez difficile.. Lorsque l'on sait qu'un concert inoubliable se passe sans nous.. ;__;
Très bien ! Il suffit de fêter tout ça a notre manière ! Avec plus de perversités ~
Ainsi je vous offre aujourd'hui un OS en co-prod avec Pene-chan !
Toujours écrit sans filé, et, par minies parties ~

Ps : Désolé pour le Nombre de parties mais, Lj me rend folle !! Et, je n'ai rien trouvé de mieux comme solution..

Auteurs : [livejournal.com profile] penelopetey, [livejournal.com profile] lilisan31
Béta L' : My Dear [livejournal.com profile] jun_zutto ~
Pairing : Ohmiya
Genre : NC-17, romance
Nombre de mots : 5008 mots
Résumé : "J'ai certes très peu d'estime de moi et encore moins de confiance mais,
j'en attends énormément de la personne qui m'importe le plus au monde.
Celle qui me fera me sentir spécial, autre chose que ce lâche sans courage que je suis..."


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Montage 01

Je reste figé, complètement bloqué sur l'écran face à moi. Mon sang bouillonne avant même que je n’assimile vraiment ce que j'ai sous les yeux.

Satoshi entrain d'embrasser une conne d'actrice ! Mon doigt appuie sur replay et à nouveau les lèvres pulpeuses de MON amour se mêlent à celles humides de cette cruche. La scène passe en boucle, et, même lorsque j'éteins mon poste de télévision, leur échange de salive reste gravé dans mon esprit.

Foutu drama ! Depuis quand Riida intéresse les gens pour une love story ! Et si jamais ça marche, et, qu'à mon tour ma paire de lèvres attrayantes se mettent à régaler toutes les pouffes qui réussissent un casting !

- Kuso ! Je vais le démonter de ne pas me l'avoir dit !

- Mais avant ça je vais rectifier quelque chose pour qu'il comprenne mon point de vue.

Je me lève du canapé, le corps complètement épuisé vers la porte d'entrée. Face à elle, je ferme tous les verrous et grogne une insulte à l'encontre de cet idiot.

- Tu ne dormiras pas ici ce soir Satoshi !

C'en est assez, je traine lourdement mon corps jusqu'à notre chambre pour m'échapper dans un rêve où cette scène ne me hantera pas... Pas volontairement du moins...

Le lit n'a pas été fait depuis ce matin, je m'y glisse paresseusement et siffle de mécontentement face à la froideur des draps. Ce n'est pas habituel... Il manque son corps chaud collé au mien... Sa respiration dans mon cou... Ses jambes emmêlées aux miennes...

- Arg ! Je le déteste !! Je m'écris tout en frappant de mes poings impuissants contre le matelas.

Je me tourne vers le côté vide de mon amant, et y caresse l'espace... C'est frustrant ! Je... Je crois en lui... Mais, ça ne lui donne pas le droit d'agir cruellement comme ça dans mon dos. C'est d'autant plus dur d'apprendre les choses par quelqu'un d'autre...  Et encore plus à la télévision !

- Idiot... Ma voix se meurt dans le lourd silence qui étouffe la pièce.

J'attrape finalement son oreiller pour le serrer contre moi... C'est agaçant d'être aussi faible mais, j'ai besoin de sommeil et sa présence m'est nécessaire. Je plonge mon visage dans le tissu duveteux et y renifle son odeur. Dans cette étrange position j'arrive à m'endormir rapidement dans un sommeil sans rêve.

Un bruit étrange et sourd résonne au loin. Je lève la tête complètement à l'ouest pour scruter vaguement la chambre assombrie avant de m'enrouler à nouveau dans le drap, dans un soupir.

- ..'nari !

Mes yeux s'ouvrent plus éveillés, le souvenir désagréable de la veille me fait tilter et je grogne agacé.

Très vite ma sonnerie "Rain" résonne fortement dans la pièce mais je l'ignore jusqu'à ce que le silence m'entoure à nouveau. Après une longue minute de torture, je quitte le lit et marche jusqu'à la porte d'entrée que j'ouvre le visage fermé.

Satoshi est assis là au sol, son visage mort d'inquiétude me dévisage, et, je sens la colère m'échapper lentement.

Il se lève penaud et me scrute ahuri avant de me prendre fortement dans ses bras.

- Qu'est-ce que tu as Kazu ? Gémit-il un peu ému.

- Lâche-moi. Je crache sèchement.

- Qu-Quoi ? Attends j'étais tell-

- Lâche-moi j'ai dit ! Je cris, agacé.

Ses bras tombent mollement de chaque côté de son corps, il lève lentement la tête pour me faire face, et son expression noyée dans la douleur me transperce le cœur. Pourtant je ne peux pas encore le lui pardonner...

- Ne me touche pas avec ces mains sales, ne me parle pas avec cette bouche pervertie et ne me regarde pas avec ce regard de victime.

- Qu- La douleur qu'il ressent à ce moment-là est totalement transparente... C'est difficile à supporter.

- Il vaudrait mieux que tu ne dormes pas dans la chambre, ou c'est moi qui irai ailleurs.

Je m'éloigne froidement de lui, claquant ma langue d'agacement. Il ne comprend rien ! Et, il ose me regarder avec cette expression de chiot abandonné.

Avec un claquement brut, je ferme la porte de notre chambre et m'étale de nouveau sur le lit.

- Je te déteste... Je murmure tristement, avant de tomber de nouveau dans un sommeil parasité par d'horribles images de cette cruche d'actrice me volant mon Oh-chan.

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lilisan31: (Oh'chan)
2014-09-19 12:47 pm

"Reste toujours auprès de moi.." [OS/NC-17] - Co-prod # Part 02

Béta L' : My Dear [livejournal.com profile] jun_zutto ~
Pairing : Ohmiya
Genre : NC-17, romance
Nombre de mots : 5008 mots
Résumé : "J'ai certes très peu d'estime de moi et encore moins de confiance mais, j'en attends énormément de la personne qui m'importe le plus au monde. Celle qui me fera me sentir spécial, autre chose que ce lâche sans courage que je suis..."

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Montage 01

Le lendemain matin, une douce chaleur m'entoure agréablement le corps. Ah... Ce sentiment de bien-être... Huum... Je pourrais rester comme ça des jours entiers...

- Hum... Oh-chan... Je marmonne endormi.

- Hum...

- ... Ma conscience s'éveille peu à peu avant d'être complètement éveillée.

- ...

- "Hum.." ? Qu- Oh-chan !

Il se fige un peu sous mon ton sec, néanmoins aucun remord ne se lit dans ses yeux. Je ne me souviens même pas l'avoir senti me rejoindre, ni même m'être collé à lui comme je le suis actuellement. À moitié allongé sur son torse, nos jambes emmêlées, ma main posée près de sa nuque.

Saleté de mauvaise habitude ! Je me dégage de l’étreinte matinale qu'il semble vouloir m'offrir malgré mon humeur, et quitte la chambre, le regard noir. Il m'énerve tellement ! Sérieusement, il n'a aucune idée de la raison pour laquelle je suis en colère ! Non, bien sûr, ça ne lui traverserait même pas l'esprit que je puisse lui en vouloir de ne pas m'avoir préparé à cette image cauchemardesque de lui embrassant quelqu'un d'autre, et de ne surtout pas avoir jugé nécessaire le fait de m'en parler.

Cette fois, je ne craquerais pas, pour rien au monde, je ne le laisserais pas s'en sortir aussi facilement, même pour ses adorables yeux d'ourson. Je grogne rien qu'en revoyant son regard endormi et perdu. Je m'affaire en cuisine et prépare un bol de céréales, une unique tasse d'eau bouillante où j'ajoute un sachet de thé vert. Il n'a qu’à mourir de faim, ça lui apprendra. Toujours énervé, je quitte le coin cuisine pour déposer mon plateau de petit-déjeuner sur la table basse en verre, côté salon. Je m'empresse d'allumer la télévision pour camoufler le bruit significatif de la douche, une tentation bien trop grande malgré mon niveau de détermination. Ce petit repas vite avalé et débarrassé, j’attends qu'il libère enfin la salle de bain pour pouvoir y aller. Encore quelques minutes d'attente et la porte s'ouvre doucement sur mon Satoshi torse nu, les cheveux humides lui tombant joliment sur les yeux. ..'tain de vieil homme sexy !

- Kazu je...

- Shht ! J'ai pas envie de t'entendre.

Je m'empresse de le dépasser et m'enferme dans la salle d'eau pour lui en interdire l'accès. L'eau chaude sur mon corps détend agréablement mes muscles, mais mon esprit reste torturé par cette image qui revient sans cesse. Lorsque je regagne la pièce à vivre, Satoshi est tristement assis à table avec devant lui un simple verre de lait. Son regard est si triste et perdu, on dirait qu'il porte le poids du monde sur ses épaules. Quand il remarque ma présence, il cherche mon regard que je m'empresse de détourner. Je m'affale sur le canapé, dans un soupir agacé. 3..2..1

- Kazu...

Je soupire à nouveau et laisse mes yeux se fermer doucement.

- Je... j'ai fait quelque chose de mal..?

Mes sourcils se froncent mais je ne réponds rien ou bien je risque de perdre mon sang froid.

- E-Explique moi et je pourrais m'excuser...

"Plus on avance et plus je commence à me demander où cela nous mène toute cette mise en scène."

- Kazu... S'il te plait...

"Je suis le seul à souffrir de ses actes..."

- Kaz'...

"Suis-je celui qui en fait trop ?"

Je me lève brusquement et sans un regard pour lui je fonce vers la porte d’entrée. J’enfile la 1ère paire de chaussures que je vois pour sortir le plus rapidement de cette étouffante atmosphère. Je l'entends se presser derrière moi pour suivre mon avancée mais, je ne lui en laisse pas la chance. J'attrape mes clés de voiture, une veste en cuir, et je pars me retournant une dernière fois pour lui lancer sèchement.

- Je sors.

C'est bête et logique mais, dans les drama ça a toujours un effet dramatique... Et ce que je peux voir confirme que c'est réellement une paire de mots puissants.

Il est là, immobile sur le sol du couloir d'entrée, dans un fouillis humain, un pied en l'air avec l'une de ses chaussures pendue à celui-ci, son autre pied est à peine chaussé correctement et la veste qu'il avait sûrement voulu faire tenir en équilibre sur ses épaules, ne tenait plus que pitoyablement sur l'une d'entre-elles. Et, la finalité de tout ça, reste son expression mi- choquée, mi- peinée. Si je n'étais pas aussi déçu de lui, je me serais écroulé sur le sol pour l'étouffer dans une étreinte protectrice riant de son état désordonné mais... Ce serait trop facile et ma fierté ne me le permettrait pas, tout comme mon cœur qui pour une fois suit docilement mes directives.

Je sors finalement sans un mot de plus, retenant un sourire lorsque sa chaussure jusqu'ici pendue à son pied tomba mollement sur le sol. Je ne peux le haïr mais, regagner mon estime risque d'être d'autant plus ardu.

Ça me brise le cœur de lui faire du mal, la simple idée que mon bébé soit entrain de souffrir me donne le tournis. Mais j'ai conscience de ne pas être injuste en cet instant. Ce n'est pas un caprice, la prémisse d'une rupture. Il s’agit de faire comprendre à la personne que j'aime le plus au monde, qu'elle doit d'avantage faire attention à mon cœur.

Arrivé à la voiture, je tourne la clef sur le contact et me laisse guider dans les rues de la ville, sans destination précise. Finalement, après une dizaine de minutes de route, je gare mon véhicule sombre pour me mêler à la foule, une casquette dissimulant la moitié de mon visage. J'entre dans une boutique où se côtoient équipements audio, instruments de musique, jeux vidéo et mangas. J'erre mollement dans les allées pendant près d'une heure jusqu'à me stopper devant un immense panneau. En gros plan, s'étalant sur toute la largeur des caisses du magasin, Satoshi. Du moins le personnage qu'il joue actuellement, et à ses côtés, cette fille aux lèvres si pulpeuses, bien que moins attirantes que celles de mon amant. Il n'y a rien à faire, mon corps reste figé, refusant de bouger. Un baiser, ce n'est rien, j'ai déjà dû jouer le jeu plusieurs fois. J'ai conscience que Satoshi n'a fait que son travail. J'avais toujours secrètement espéré qu'il n'ait jamais à tourner ce genre de scène plus intime. Parce que, Ohno est doué, en tout, pour tout, tout le temps. Maintenant le Japon tout entier l'a vu dans ce nouveau contexte et il est tellement bon, tellement désirable que le Japon tout entier le voudra encore. Je refuse. Car montrer ce talent de mon amant fait bouillir le sang dans mes veines. Imaginer toutes ces filles fantasmer devant un baiser plus vrai que nature de lui, ça me donne la nausée.

- Kazu arrête...

Mon regard larmoyant se pose sur Satoshi qui tire discrètement sur mon bras.

- Viens, ajoute-il déterminé en m'attirant derrière lui.

Je n'ai pas la force de parler, ni même de le regarder. Mes sanglots enserrent ma gorge et mes larmes me brouillent la vue. Je déteste avoir cette position de faiblesse, cette peur viscérale de perdre Satoshi...

Nous sommes ensemble depuis si longtemps, mais rien ne me certifie qu'il en sera ainsi pour toujours. Ça peut paraître pathétique de désirer un amour éternel, mais, je ne vois pas ma vie sans lui, et encore moins avec quelqu'un d'autre. Je me sens si vulnérable.

- Rentrons.

lilisan31: (Oh'chan)
2014-09-19 12:52 pm

"Reste toujours auprès de moi.." [OS/NC-17] - Co-prod # Part 03

Béta L' : My Dear [livejournal.com profile] jun_zutto ~
Pairing : Ohmiya
Genre : NC-17, romance
Nombre de mots : 5008 mots
Résumé : "J'ai certes très peu d'estime de moi et encore moins de confiance mais, j'en attends énormément de la personne qui m'importe le plus au monde. Celle qui me fera me sentir spécial, autre chose que ce lâche sans courage que je suis..."

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Montage 01

Sa voix coupe ma douce litanie, et je suis surpris de voir que nous sommes déjà face à ma voiture. Il caresse tendrement mes joues, emportant au loin mes larmes, mais pas mon inquiétude.

Le retour à notre appartement se fait  dans un effrayant silence. Je redoute tellement qu'il décide de me rejeter finalement pour une actrice bas de gamme. J'ai confiance en mon amour pour lui mais, pas en moi...

Le moteur éteint, il reprend ma main et me traine jusqu'à l'appartement, toujours sans un mot. À ce rythme, je risque de m'écrouler sur le sol dans une position fœtale. C'était si prétentieux de ma part de l'éloigner de moi par pure fierté... Bien qu'il y ait aussi beaucoup d'amour-propre. J'ai certes très peu d'estime de moi et encore moins de confiance mais, j'en attends énormément de la personne qui m'importe le plus au monde. Celle qui me fera me sentir spécial, autre chose que ce lâche sans courage que je suis...

J'agis souvent sans réfléchir et au quart de tour lorsqu'il s'agit de lui. Pourtant au final c'est à moi que je fais le plus de mal, la peur de le perdre dans mon égoïsme et mes enfantillages. "Ne me laisse pas...» Jamais je n'aurais le courage de le dire, tout mon être crie pour qu'il l'entende, mais rien ne filtre mes lèvres à part le contraire de ce que je pense.

Une fois dans le couloir d'entrée, la porte fermée, je reprends violemment ma main.

- Lâche-moi !

"Retiens-moi..."

- Qu'est-ce que tu me veux à la fin ! Je t'ai dit de me laisser seul ! Je lâche sèchement.

"Reste auprès de moi... Toujours..."

- Ne me regarde pas avec une telle expression peinée !

"C'est douloureux... Ne souffre pas s'il te plait..."

- Kazu... C'est pour toi que je suis triste... Encore aujourd'hui tu doutes de moi... De toi... Sa voix se brise finalement dans un doux sanglot. Mes larmes s'écoulèrent aussi piteusement sur mes joues.

- Je t'aime plus que tout, ne doute jamais de ça... S'il te plait... Crois-moi Kazu...

Il s'approcha doucement comme s'il ne voulait pas m'effrayer, puis, me serra plus que de raison dans la chaleur de son corps... Celui-ci tremblant un peu.

Son odeur si familière me rassure alors qu'il continue à m'enlacer fortement, son nez dans mes cheveux un peu trop long.

- Tu es l'être le plus cher à mes yeux, chuchote-il à mon oreille, sa voix légèrement déformée par la tristesse. Comment puis-je faire pour que tu ne souffres plus à cause de moi ?

L'une de ses mains glisse dans mes cheveux, la deuxième se mêlant tendrement à la mienne.

- Comment effacer les doutes de ton esprit..? Alors que... Je t'aime tellement Kazunari...

Satoshi desserre lentement son étreinte pour plonger son regard confus dans le mien.

- Je t'aime plus que tout... Je t'aime tellement que mon cœur s'emballe toujours aussi vite en ta présence.

Il lève ma main et la pose sur sa poitrine pour prouver ses dires. Une chaleur envahit mon corps en sentant ses pulsations rapides.

- Je t'aime tellement qu’à chaque seconde je voudrais être près de toi... T'entendre rire, sentir ta chaleur, voir tes belles joues laiteuses devenir rosées...

Il laisse ses doigts courir sur mon visage cramoisi et sourit tendrement derrière ses larmes.

- Tellement que j'aimerais pouvoir te faire l'amour sans jamais m'arrêter parce que c'est le seul moment où tu ne doutes plus... Je t'appartiens entièrement.

- O-Oh-chan... Je marmonne entre deux sanglots.

- Hum ?

- ... Je ne serai pas toujours Ukke... Égoïste !

- Hahahahahah ! Ça c'est mon Kazu ~

Il me serre de nouveau dans ses bras et me susurre à l'oreille.

- Ne doute jamais Kazu... Jamais...

Un frisson me parcourt l'échine, je ne pensais pas être aussi transparent à ses yeux, ni même avoir autant de valeur. J'ai toujours pensé que j'étais le seul à tenir à cette relation, c'était prétentieux de ma part. Il n'a jamais été très bavard mais, il est vrai qu'avec moi ses mots sont toujours fluides et sincères. Pourtant je ne peux empêcher cette petite bulle de doutes de se former au plus profond de moi... Je ne le mérite vraiment pas...

Son corps se détache quelque peu et ses yeux plongent passionnément dans les miens.

- Kazu... Tu es tout ce dont j'ai besoin, mon plus beau trésor... Alors... Me laisseras-tu te chérir ? Sourit-il tendrement

Ohno Satoshi... C'est toi qui devrais écrire des chansons !..

Je souris timidement, ne sachant pas trop si je le préfère lorsqu'il ne parle pas. Puis, je m'attaque sauvagement à ses lèvres dans un baiser extatique avant de devenir plus tendre. Nos langues tourbillonnent dans une bataille pour la domination. Quelques minutes en apnée et nos bouches se séparent brièvement. Puis il vient me mordiller la lèvre supérieure avant de déplacer son attention vers ma mâchoire, puis mon cou, et encore plus bas ma clavicule, où il s'y attarde un peu plus longtemps avant de me murmurer d'une voix suave.

- Je vais marquer chaque partie de ton corps, que seul toi et moi pourrons voir ~ comme ça tu n'oublieras jamais que tu m'appartiens corps et âme.

- Uhg Satoshi... Ce n'est pas juste si c'est seulement m-moi...

- Oh... Je pensais déjà que tes attaques physiques chaque jour étaient ta marque d'appartenance...

- ... Ce n'est pas faux...

Je prends généreusement en main sa paire de fesses déraisonnablement attrayantes.

- Haaan ~

- Ma propriété ! Je m'écris joyeusement.

Son doux rire ravit mes oreilles, ses lèvres se posent ensuite sur les miennes, si douces, si pulpeuses. J'aspire sa lèvre inférieure, l'humidifie généreusement avant de la mordiller d'envie. Il répond avec plus de tendresse, ses mains entourent mon visage qu'il caresse de son pouce. Bientôt, ses fesses bougent, guidées par mes mains qui font volontairement aller et venir son bassin, son corps chaud tout contre moi. Il sourit de ce geste explicite et remonte lentement ma cuisse que j'appuie sur sa hanche. Les petits mouvements de bassin que je lui provoque deviennent ainsi plus amples, si bien que je sens son envie me taquiner. Rapidement il accélère le rythme trop lent que je lui offrais.

Sa langue goûte la peau de mon cou, il l'aspire à peine avant de me faire gémir lorsque ses dents la remplacent juste une seconde. J'ai trop chaud, mon corps est bloqué contre le mur, mes habits épais sont superflus, mon Satoshi est si brûlant contre moi. Je le repousse à peine et retire son tee-shirt pour poser mes doigts sur son torse beaucoup trop chaud, ma bouche vite plaquée contre ses lèvres. Avide, il malmène ma langue, gémissant sous mes doigts qui titillent ses boutons de chair excités. Ses mains enserrent mes hanches. Possessif je m'empare de l'une d'elles que je pose sur la bosse formée sous mon jean.

- Hun' Kazu...

Il me caresse au travers de l'épais tissu et je lis l'envie dans ses yeux. Il ne résiste pas longtemps, sa main remonte pour déboutonner mon pantalon et abaisser mon caleçon.

- Satoshi~

Ses longs doigts s'enroulent autour de mon membre durci, le serrant avec la paume de sa main avant de laisser glisser jusqu'à mon extrémité.

- Tellement chaud... Murmure-il en léchant inconsciemment sa lèvre.

- Uhg... Parle encore...

- Kazu, J’ai envie de toi, murmure-il sans arrêter la douceur qu'il me fait plus bas.

- Hun', n-non... Pas comme ça...

Il sourit, ses yeux sexy me dévorent quand je rougis d'anticipation.

- J'ai envie de te la mettre, Kazunari.

Il sourit sans me lâcher du regard, je le sens frissonner de m'entendre gémir. Il accélère un peu le mouvement de son poignet qui reste outrageusement lent.

- Tu veux que je te prenne fort ne ? Tu veux que je te fasse crier en m'enfonçant profondément à l'intérieur...

- 'tain..Toshi !

- Hum ?

- C’est une torture de me toucher si lentement en étant si salace !

Son sourire fier... Je pourrais le bouffer d'être si sexy !

- Tu me veux si vite en toi ? Lance-il faussement étonné.

Ses doigts descendent dangereusement vers mon postérieur et je grimace en le sentant me doigter sans ménagement, sa main toujours lente contre mon sexe.

- Hun'~

- Vilain garçon... T'es tout serré... ça ne passera pas...si je te prends déjà

Je gémis de le voir si sexy en dominateur, de le sentir enfin accélérer quand je rouvre les yeux et que nos regards se croisent.

Dans un élan de lucidité, j'arrive à serpenter mes mains de nouveau vers ses fesses mais, cette fois-ci je ne m'arrête pas à de simples palpations. J'y glisse une main à l'intérieur de son boxer. Je grogne face à la chaleur qui y règne, c'est déjà quelque peu humide et donc parfait pour ce que je m'apprête à faire. Satoshi ne s'en inquiète pas le moins du monde, toute son attention est centrée sur mes propres fesses.

Deux de mes doigts retracent calmement la ligne qui sépare ces deux merveilles avant de s'enterrer tout aussi calmement dans son antre. Je le sens se crisper contre moi à cette soudaine intrusion, puis, gémir lorsque j'ondule mes doigts en lui.

- K-Kazu ~ Uhg !

- Laisse-moi te posséder Satoshi... Je susurre aguicheur.

Il retire ses doigts dans un plop obscène, m'arrachant un grognement guttural. Ses deux mains sont maintenant étroitement positionnées sur mon membre le caressant maladroitement dans cette position trop serrée. Il me regarde enfin, souriant malicieusement avant de me souffler tout aussi aguicheur.

- Je suis tout à toi Kazu ~

Mes doigts se retirent beaucoup trop rapidement pour l'enserrer dans mes bras. Il fut d'abord choqué par cette soudaine étreinte mais, très rapidement y répond relâchant mon pauvre mini-moi tout gonflé, pour encercler mon corps tout contre le sien.

Je desserre finalement mon attache autour de lui, pour le guider vers notre chambre. Face au lit je le déshabille avec tendresse et respect dans un silence où seul nos gestes et regards expriment notre amour. À son tour il me déshabille dans ce même rituel de douceur. Une fois terminée, il m'embrasse amoureusement, chatouillant ma langue pour me faire céder à un baiser plus erratique.

- Humm Oh-chan... Shall we make love ? Je souris nostalgique.

- Yes we do Kazu ~ dit-il dans un anglais cassé qui a le don de le rendre irrésistible. Il me sourit complice et colle d'autant plus nos corps avant de se laisser tomber avec moi sur le lit.

Sa peau frisonne sous ma caresse tendre. Je laisse simplement mes doigts courir sur sa hanche, ses cotes, sa joue, comme si son corps était devenu aussi fragile que du coton. Je profite de ce moment où ses yeux se ferment comblés de bonheur. Il est si beau, si parfait.

- Tu es à moi ?

Il rouvre lentement ses yeux de braise.

- Depuis toujours, pour toujours.

J'embrasse ses lèves sérieuses et très lentement, frotte nos deux excitations l'une contre l'autre. Il expire lourdement sa satisfaction, brûlant ma peau de son souffle chaud.

L'une de ses jambes s'enroule à ma taille pour faciliter le mouvement que nous attendions tous deux avec envie. Enfin je le pénètre lentement, facilement, jusqu'à ce que ma verge le comble pleinement. Cet acte lui arrache un soupir de contentement et sans que je n'en comprenne le sens, cette vision me fait monter les larmes aux yeux. J'embrasse encore ses lèvres irascibles et mouille inconsciemment ses pommettes.

lilisan31: (Oh'chan)
2014-09-19 12:56 pm

"Reste toujours auprès de moi.." [OS/NC-17] - Co-prod # Part 04

Auteurs : [livejournal.com profile] penelopetey, [livejournal.com profile] lilisan31
Béta L' : My Dear [livejournal.com profile] jun_zutto ~
Pairing : Ohmiya
Genre : NC-17, romance
Nombre de mots : 5008 mots
Résumé : "J'ai certes très peu d'estime de moi et encore moins de confiance mais, j'en attends énormément de la personne qui m'importe le plus au monde. Celle qui me fera me sentir spécial, autre chose que ce lâche sans courage que je suis..."

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Montage 01

- Kazu ?

Je souris rassurant sa mine inquiète.

- Satoshi..

Langoureusement je commence à bouger contre lui, en lui. Ses bras accrochent mon cou et ses petits gémissements irréguliers me font le pénétrer plus profondément.

- Je t'aime ma merveille...

- Kazu... Je~ han !

J'agrippe ses hanches étroitement et accélère mon coup de rein, mes dents écrasent ma lèvre inférieure pour que mes gémissements ne couvrent pas les siens, si érotiques à mon oreille.

- Ah ! Kazu là !

Je le prends plus fort, comme il aime, et bientôt il détache ses mains de mes épaules pour caresser durement son membre palpitant. Il se touche aussi vite que je le prends et la vision de ses longs doigts qui se mouillent progressivement m'offre un premier orgasme mental. Je gémis de le voir faire, de l'entendre crier, de sentir son regard fiévreux posé sur moi.

- Toshi~

Il me surprend un peu en se redressant pour dévorer mes lèvres, stoppant tous nos mouvements. Un grognement frustré s'élève de ma gorge lorsqu'il me retire de son antre pour se redresser, légèrement déséquilibré. Ses lèvres se détachent enfin et il m'offre pour vision son dos bronzé, finement musclé. Un peu frustré. il met fin à mon kyatissage mental en tirant mon bras pour me ramener contre lui. Je nous soulage tous deux et retrouve ma place dans son intimité en manque. Dans cette position je peux sentir ses fesses se contracter délicieusement à chacun de mes mouvements puissants. Il n’a pas lâché ma main et dans un énième gémissement il la pose sur son sexe gonflé. Je le caresse en suivant le rythme lent mais puissant que j'effectue en lui. Rapidement sa main remplace la mienne, me permettant de mieux m'appuyer contre ses épaules et ainsi prendre pleinement possession de son corps qui tremble de mes secousses plus rapides.

- Ka-Kazu !! Aaah.. Je-Ah !

- En-Ensemble Babe !

Je le pénètre d'autant plus durement, glissant aussi loin que son corps me le permet. Je peux sentir sa main s'affoler sur son membre palpitant.

- Uhg ! J-je vais jouir Oh-chan !

- Aaah m-moi aussi !

L'une de mes mains rejoint la sienne pour le branler dans un dernier effort. Je pousse ma dureté dans un puissant coup frappant une dernière fois son sweet spot avant de m'y déverser abondamment dans de chaudes secousses blanchâtres. Il ne tarde pas à me suivre dans les délices de la libération, jouissant sans retenu dans un profond râle sur les draps et nos mains encore actives.

- Uuuhg Kazuuu !!

Les contractions de son anneau de chair autour de mon membre pourraient presque me rendre de nouveau dur. Je libère son pénis avant de me retirer doucement de son canal sensibilisé. Il gémit de mécontentement au vide laissé mais, très vite s'effondre sur le lit. Je souris tendrement avant de le rejoindre dans une étreinte moite de notre plaisir.

Je soupire épuisé, et cale ma tête sur son torse pour y écouter les battements de son cœur. L'une de ses mains enserre ma taille pour me maintenir collé à lui et l'autre trace paresseusement des cercles sur mon bras. C'est si paisible... Je pourrais rester éternellement dans ses bras... Pourtant...

- Babe'... ?

- Humm...

- Tes parents ne devaient pas venir dîner ce soir ?

- ...

- ...

~ Ding Dong ~

- Merde !!! Nos voix crièrent en cœur.

C'est dans un chaos de rangement approximatif, semblant de nettoyage et tentative d'être présentable que nous nous sommes affairés tant bien que mal.

Une fois la porte d'entrée ouverte, ses parents nous dévisagèrent suspicieusement.

- Bonsoir les garçons, n'avez-vous pas préparé notre venue ? Humm j'ai comme l'impression que l'on vous dérange... Ne Otou-san ?

- Humm... On peut repasser un autre jour.

Satoshi les regarde troublé ne comprenant pas comment ils peuvent en déduire que leur venue est soudaine. Puis, son visage se tourne vers moi avant de pouffer de rire dans sa main.

- Aaaah... Gomen Okaa-san, Otou-san, il vaut mieux que l'on reporte.

Je les regarde sincèrement troublé et légèrement agacé d'être la source de toute cette agitation. Mon attention se reporte vers un miroir qui borde notre entrée et là... Je reste sans voix, les yeux exorbités. Merde... Qu'est-ce que j'ai fait... Je veux fuir et me cacher...

- Bonne... Soirée les garçons ~

On se rappelle plus tard ! Kisous, prenez soin de vous.

- Bye bye ~

- J-Ja ne... Et... D-désolé pour... Le dérangement... Je bégaye sans même pouvoir les regarder dans les yeux.

- Oh pas de problème Kazu-chan, on a tous été jeunes, ne Otou-san ~

Ja ne ~

Ils repartirent aussi vite qu'ils furent venus. Mon visage était rouge de honte et ma tête résolument baissée.

- Kazu... Ils sont partis tu sais.

- Hum...

- On peut aller se recoucher alors.

- Hum...

Ma tête fit doucement face et nos regards se croisèrent... Un fou rire impossible à retenir remplit vite tout le salon.

- Uhg ! C'était horriblement gênant Oh-chan !

- Je veux bien te croire...

- Je ne pourrais plus leur faire face maintenant...

- Ne dis pas de bêtises

- Mais...

- Tu es mon parfait sexy Man ~

Il s'approcha dangereusement de moi avant de me titiller gentiment les boutons de chair exposés.

- Ah ! Je te déteste... Je marmonne sans conviction.

Oui... Dans la précipitation j'avais enfilé le haut sexy "exposition total" que l'on avait acheté et testé la veille... Celui-ci fait comme un collant à quadrillage exagérément grand, avec deux gros cercles au niveau des tétons sans la moindre trace de tissu pour les cacher.

Je ne pourrais définitivement jamais leur faire face à l'avenir... Jamais !!