Que de nostalgie ! Une anecdote assez amusante c'est qu'à l'époque je ne me sentais pas encore à l'aise avec le NC-17, et c'est ma perverse de Squeez qui avait écrit la partie NC-17 ~(-_^)
Etroitement Liés
Quel est cet endroit sombre... Si étroit... J'arrive à peine à bouger mes bras pour tâtonner autour... J'ai les membres engourdis, et je n'arrive même pas à me rappeler depuis combien de temps je suis dans un tel endroit.
L'oxygène se fait rare et je commence vraiment à avoir trop chaud... Je sens une agréable chaleur envahir mon dos et un léger souffle chatouiller mon cou. Je... Je ne suis pas SEUL !
Aussi incroyable que cela puisse paraître, je n'ai bizarrement pas peur de cette situation qui normalement me ferait paniquer. Cette personne derrière moi me rassure en quelque sorte et de plus, son odeur m'enivre complètement. J'aimerais me retourner pour savoir à qui j'ai à faire, mais l'espace où je me trouve ne me le permet pas.
J'ai une boule au ventre et je n'ose pas parler... Je me sens gêné d'être autant collé à cet inconnu, c'est à son odeur que je peux reconnaître que c'est un homme. Un parfum léger mais reconnaissable car c'est celui que j'ai offert à la personne que j'aime...
Serait-ce...
- Sa...toshi... ?
- Chuuut. Pas un mot ... Il ne faudrait pas que l'on nous entende ... Ni ...no
Cette voix ... C'est bien lui. C'est celui que j'aime. Et cette manière dont il a prononcé mon nom...
Non, je ne peux pas le croire. Comment ? Et voilà que ses mains se glissent sous mon t-shirt. Je peux sentir ses doigts effleurer, et caresser chaque centimètre de ma peau, dans des mouvements à la fois doux et sensuels. Je devrais l'arrêter. Mais, je ne peux pas. Je ne veux pas. Tout mon corps semble se transformer en immense brasier. J'ai l'impression de ne plus rien contrôler, que ce soit mon corps ou la situation. Tout ceci parait si réel, si ... Mais l'est-ce vraiment ? J'en ai tant rêvé, tant désiré de ses doigts qui me frôleraient la peau à me faire frissonner ... De ses bras si puissants qui m'enlaceraient pour me retenir ... De ses lèvres si désireuses qui toucheraient enfin les miennes ... De cet homme qui serait enfin mien. Alors qu'importe que cela soit un rêve ou non. Je ne désire qu'une seule chose en cet instant, m'abandonner à ce doux plaisir qui au final ne sera peut-être qu'un amer fantasme rêvé par mon inconscient avide de cet homme.
Ses doigts commencent à descendre malicieusement là où je ne pourrais plus rien contrôler. Je gémis sous la sensation de sa main enserrant mon membre déjà au paroxysme du plaisir. Son souffle au creux de mon cou se fait de plus en plus rapide tout comme ses gestes de va et viens. Mes jambes cèdent lentement sous mon poids, et cet espace réduit m'empêche de m'affaler à terre. Mon corps se cambre alors, ne faisant que rapprocher nos corps au plus près. Je rougis sentant dans le bas de mon dos une dureté me prouvant que je ne suis pas le seul à être excité. Mes gémissements se font de plus en plus fort, et, l'une des mains de Satoshi qui jusqu'ici était inactive, s'est maintenant posée contre ma bouche étouffant ainsi mes cris.
J'entends vaguement au loin des voix s’affairer dans tous les sens, des bruits de portes, des pas pressés, mais rien ne peut me déconnecter de cet instant spécial, tout le reste passe au second plan. C'est juste moi et l'homme que j'aime à ce moment précis. Après tout si c'est un rêve, j'ai le droit d'être capricieux.
Les minutes passent et je me sens partir, mais je ne veux pas, ce moment doit absolument durer !
Je me décide enfin à laisser mon ivresse prendre le dessus, mon corps brûlant désir sous la pression de sa main, et ne pouvant désormais, plus le contrôler. Mais contre toute attente, il stoppa son geste.
- Nino...
Cette intonation ... Il veut me faire sien, tout comme moi je désire le faire mien. Nous le voulons. Nous le voulons tous les deux. Là. Ici. Maintenant. Qu'importe les conséquences, nous sommes arrivés, désormais, au point de non-retour. Et si cela n'est pas maintenant, alors cela ne sera jamais. Alors, au diable la raison. La folie et la ferveur de l'instant se sont emparées de nos corps.
Il me plaque contre le flan du placard. Nous sommes à présent face à face. La fine fente sur la porte, laisse un léger voile de lumière s'immiscer dans cet endroit confis et obscur, me permettant d'entrevoir ses yeux un court instant. Uniquement ses yeux. Ses yeux qui me transpercent et me dévorent. Ses yeux emplis de désir, mais qui finissent par disparaître lentement. Désormais, je ne peux plus le voir, mais le sentir. Sentir l'infime effleurement de ses lèvres sur les miennes ... Sa langue se mêler délicatement à la mienne ... Et enfin ce baiser.
Désormais, il nous est impossible de revenir en arrière que ce soit mentalement ou physiquement. Son emprise sur moi est telle que mon cœur bat à tout rompre, je n'ai jamais éprouvé autant de sentiments en même temps, la peur, le désir, l'amour...
J'attends depuis si longtemps... Si longtemps que ses sentiments changent quelque peu en amour ou au moins en envie pour moi. C'est si douloureux d'être à ses côtés en se persuadant d'être le meilleur ami qu'il veut que je sois. Mais si ce moment est un rêve... Alors que l'on me réveille au plus vite, car je ne tiendrai plus, mon esprit devient assez tordu pour fantasmer sur des faits au plus près de la réalité alors comment pourrai-je différencier le réel de l'irréel.
Peu importe ce qu'il se passe, je suis dans tous les cas entrain de tout gâcher... Réfléchissant sûrement trop aux conséquences malgré que ce fût moi qui disais être capable de tous laisser pour ce moment... Mais il faut être réaliste mon cœur ne le supporterait pas, et être l'ombre de moi-même en serait l'inévitable conséquence au final.
Ma vue se trouble doucement, et la sensation des lèvres de Satoshi me parait si loin, est-ce vraiment arrivé ? Où suis-je totalement déconnecté ?
Une larme glisse le long de ma joue...
Puis une autre, et encore une autre. Je ne peux plus m'arrêter. Je sais que je ne devrai pas pleurer face à cet instant que j'ai espéré ... Désiré un nombre incalculable de fois. Je devrai me réjouir. Mais ce désir n'est que pure égoïsme ou fantasme de ma part. Au fond de moi, je sais que c'est une mauvaise chose, que d'une manière ou d'une autre, je souffrirai. Après tout réaliser son rêve ne signifie pas forcément être heureux. Alors, il faut, à présent que tout cela cesse. Je dois y mettre un terme que cela soit réel ou non ... Je ... Mais ... Mais qu’elle est cette douce chaleur qui m'effleure le visage ? Ces doigts qui effacent ma souffrance ...
- Nino...
Non, ne dis pas à un mot de plus. C'est trop dur.
- Nino...
Arrête. Arrête-toi avant que nous fassions l'inimaginable ... Avant de franchir la ligne de non-retour.
- Nino...
- S'il te plaît. Oublie-moi. Laisse-moi seul. Je ne veux plus t'écouter. Je ne veux plus t'entendre. Ça suffit.
Tout ceci n'a pas de sens. Tout ceci ne peut pas être réel. Je vous en supplie, je veux que ça cesse. Je veux me réveiller. Dites-moi que cela n'est qu'un rêve.
Son visage se rapproche dangereusement du mien ne laissant que quelques centimètres entre nous. Je n'ose pas vraiment le regarder dans les yeux de peur d'y voir une réalité oppressante, étouffante... Méprisante. Je fuis son regard à tout prix, baissant même la tête au plus bas là où il ne m'atteindra pas de ses yeux perçants.
Mais, ses mains toujours posées de chaque extrémité de mon visage forcent un peu celui-ci à lui faire face. J'ai beau résister, la peine que je ressens à ce moment-là ne fait qu'amenuiser ma force. Il me regarde droit dans les yeux, je... je ne sais pas vraiment si c'est l'effet du jeu d'ombres, de ce petit espace ou sa réelle expression, mais il affiche une immense tristesse, j'ai presque envie de le prendre dans mes bras... Cette pensée fut balayée par son inspiration puis cette petite phrase a peine articulé.
- C'est réellement ce que tu désires ?
Non. Bien sûr que non, ce n'est pas ce que je souhaite… Ces mots brûlent mes lèvres, tout comme ce désir qui est en moi … Je te veux tout entier. Je veux que tu m'appartiennes ... Que nous ne fassions qu'un. Je l'ai tellement souhaité ... Te sentir glisser en moi ... T'immiscer au plus profond de moi. Je te désire Satoshi. Je te désire plus que tu ne pourrais l'imaginer. Tout en toi m'attire. Tu es le seul ... Le seul que j'aime. Mais je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas dire cela.
Tu n'es pas conscient de ce qui se passe. Tu dois sûrement penser que tout redeviendra comme avant si jamais nous franchissons cette barrière que je m'efforce de combattre. Mais, je sais bien que les choses entre nous seront différentes.
- Oui. C'est ce que je ...
Mais qu'est-ce que ... Cette fougue ... Cette sauvagerie dans ce baiser. C'est comme un appel au secours ... Une supplication de sa part. Je sens son souffle se faire plus rapide. Sa langue force le mur de mes lèvres pour se mêler à la mienne. Tout ce à quoi je viens de lutter jusqu'à maintenant, est réduit à néant. Je ne contrôle plus rien. Mon corps ne me répond plus face à tant de désir et de passion. Je n'ai plus la force de réfléchir, ni même de le repousser. Il est, désormais, trop tard.
- Je te repose la question. Est-ce réellement ce que tu désires ... Nino ? Veux-tu sincèrement en rester là ?
Comment veut-il que je réponde à cette question ?!
Une part de moi le déteste pour me faire autant souffrir, je sais que pour lui ce n'est qu'un jeu, un prolongement hors catégorie de l'une de nos nombreuses parties. Sauf que pour moi, il n'y aura pas de retour possible mais juste un Game Over.
Je l'aime tant, je n'ai jamais autant désiré quelque chose ou quelqu'un de toute ma vie, mais en parallèle une part de moi bataille pour que je lâche prise, au fond, c'est ce que j'ai toujours désiré alors pourquoi me retenir, ça n'arrivera peut-être jamais une seconde fois alors autant en profiter et en garder autant de souvenirs possible.
Je sens que son regard se fait de plus en plus oppressant, il attend de moi une réponse, quelle qu’elle soit, comme si aucune d'entre elles ne changerait notre futur. Or je sais que peu importe la réponse, l'un d'entre nous en aura des séquelles et pire… Notre amitié ne fera que s'effriter avec le temps par cette ultime cassure.
Quand j'y repense, je ne sais même plus comment on en est arrivé là. On était en repérage pour le prochain et nouveau jeu qui aller être sur le point d'être tourné, nous rigolions sur la facilité de celui-ci nous connaissant, et ma crainte des petits endroits sombres... AH ! Oui… C'est lui qui m'a poussé dans le casier jaune avec violence et rapidité que je n'ai même pas compris ce qu'il se passait. Sur le coup ma respiration s'est coupée d'un coup, j'ai eu le sentiment de partir. C'est ainsi que j'ai dû m'évanouir une demi-minute à cause de ma claustrophobie. Je me souviens vaguement l'entendre m'appeler et m'intimant que tout se passerait bien si je me concentrai sur sa voix, que tout ceci n'était qu'un "Entraînement" pour me détendre au tournage.
Alors pourquoi ? Comment en est-il venu à désirer mon corps et à bouleverser mon petit monde.
Ma tête me fait mal et je commence à vraiment avoir du mal à respirer. Cet idiot pense pouvoir exorciser ma phobie aussi facilement, rien qu'avec sa présence ? C'est vrai que quelque part j'avais oublié l'espace d'un instant où j'étais, mais maintenant, je sens la panique prendre possession de moi dans une horrible crise d'angoisse.
Je commence à avoir chaud mais plus pour les mêmes raisons, mon corps cède peu à peu sous mon poids. J'essaie tant bien que mal d'articuler ma détresse.
- Je... Il faut que... J'ai peur.
Il me regarde inquiet avec une pointe de regret et sans me laisser une minute de plus me sert fort, très fort contre lui. Sa chaleur, son odeur, les battements de son cœur, tout, tout en lui me rassure et me calme instantanément.
- Je suis désolé... Pardonne-moi… S'il te plait Kazu
Sa voix se brise à sa dernière supplication.
Il est désolé ... Il me demande de lui pardonner ... Mais lui pardonner quoi ? De quoi se sent-il coupable ? Ou plutôt qu'ai-je fait pour qu'il ressente ce sentiment de culpabilité ?
Non ... Non, ce n'est pas possible ! Me serai-je, alors, tromper depuis le début ? Cette impression que cela n'était qu'un jeu pour lui ... Non-impossible !! Je ne peux pas, ne pas m'en être aperçu ! Il ne peut pas avoir de sentiments à mon égard ... Je l'aurai vu, moi qui n'ai de cesse de le fixer inlassablement. Je l'aime ! Je l'aurai su si lui aussi m'aimait ! Mais à bien y repenser, il a toujours été là pour moi quelque soit l'obstacle. D'ailleurs encore pour preuve aujourd'hui, dans ce placard, où il voulait simplement m'aider à surmonter ma peur. Toutes ces attentions à mon égard ... Toutes ces choses de lui que je prenais pour de la gentillesse, mais qui me faisaient aussi souffrir ... C'était bien plus que ça. Ses sentiments étaient bien plus forts que de la simple sympathie. Mais alors pourquoi ? Pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ? Tout comme moi, avait-il peur de la réaction de l'autre ? Au final, cet endroit était, peut-être le plus approprié. Nous sommes seuls. Il nous est impossible de nous en échapper. Nous n'avons pas à craindre le regard de l'autre, à la vue de cette obscurité omniprésente.
À présent tout me semble plus logique ... Plus clair. Je n'ai plus peur ... D'ailleurs, je n'ai plus de raison d'avoir peur. Il est là contre moi. Il me serre de toutes ses forces. Sa chaleur, son odeur m'entourent et me rassurent. Et ses larmes qu'il verse croyant m'avoir blessé ... M'avoir perdu ... Ce n'est pas de la comédie. Elles sont réelles ... Elles sont la preuve de sa sincérité à mon égard. Je ne peux pas le laisser de la sorte. Je dois lui faire part de mes sentiments. Je ne veux pas qu'il souffre.
Et sans même m'en rendre compte, mes bras se mettent à l'enlacer. Mes mains se laissent à lui caresser le dos. Ma tête se cale dans le creux de son cou, pour enfin laisser mes lèvres prononcer, au creux de son oreille, ces mots que je mettais jurer de taire, mais qui ne demandaient qu'à sortir ...
Ces mots que je ne réservais qu'à lui seul ...
Et un souffle s'échappa ...
- Je t'aime... Satoshi
Ses bras se resserrent alors davantage, au point de rendre ma respiration plus difficile. Il est heureux. Je ne le vois pas, mais je peux le sentir. C'est comme si cet endroit si sombre depuis le début venait de s'éclairer ... Comme si nos sentiments réciproques, car c'est qu'ils sont en réalité... venaient de balayer toutes nos peurs.
Il défait son étreinte, et nous sommes, maintenant face à face. Je laisse mes mains saisir son visage, me permettant ainsi, de goûter à la douceur de sa peau. Je peux encore sentir la trace de ses larmes, mais aussi ce sourire qu'il esquisse au contact de ma peau sur la sienne. Mes doigts parcourent ses lèvres, en se laissant aller à en dessiner le contour. Je sens alors sa bouche s'entrouvrir légèrement. J'y glisse l'extrémité de mon doigt qu'il se met à mordiller. Je laisse, alors, échapper un gémissement ... À cet instant, seul mon plaisir semble guider mes gestes. Nos lèvres se rapprochent jusqu'à s'effleurer puis se toucher. Nos langues se mêlent ... S'entremêlent ... Se déchaînent. Nous sommes presque à bout de souffle, mais nous ne pouvons arrêter cette passion qui nous anime. Le désir ... L'excitation ... Tout cela s'empare de nous, comme un feu que l'on attise.
La situation est, à présent, hors de tout contrôle.
Nos corps devenus fiévreux se réclament ... se désirent, attendant d'éprouver le désir suprême.
Mon cœur bat à tout rompre. Est-ce dû à l'excitation du moment ou à la peur de ce qui va suivre ? Ou peut-être bien les deux en même temps ? Mais qu'importe, à présent. Toutes ces interrogations sont inutiles. D'ailleurs, à quoi bon se poser tant de questions, elles ne font qu'embrouiller notre esprit et nous empêcher de vivre l'instant présent. Je veux me sentir ... Vivant ! Il n'y a qu'avec lui que cela est possible ... Il n'y a qu'avec lui que j'ai le sentiment d'exister.
Il effleure mes lèvres, puis se retire. Je sens l'une de ses mains se poser sur mon visage. Nous sommes toujours face à face, la chaleur de son souffle caressant ma peau. Du bout du doigt, il effleure mon front, et continue en descendant délicatement le long de ma joue.
Il prononce mon nom ... Je prononce le sien. Nos lèvres se rapprochent ... Se touchent ... S'embrasent. Mais la douceur du moment laisse rapidement place à la fougue. Ses mains s'emparent des miennes ... Nos doigts s'entrelacent. Accolé, à présent, sur l'un des flancs du placard, je sens sa cuisse se frotter sur mon membre, puis sa main. Le désir et l'envie s'emparent soudainement de moi. Cela en est trop, et je ne peux, alors, m'empêcher de pousser un gémissement de plaisir, tandis que nos langues continuent dans une folle danse. L'excitation du moment est telle que je me mets à défaire sa chemise. Le mot exact serait même déchirer. Je laisse alors mes mains caresser son torse brûlant. Et du bout des doigts, je titille ses pointes durcies par l'excitation. Il laisse, alors, échapper un cri de plaisir. Tout comme moi, il ne contrôle, à présent, plus rien. Il ôte mon t-shirt, et s'empare, à nouveau, sauvagement de ma bouche. Mais le plaisir que nous nous procurons est telle que ses lèvres ne se contentent plus de ma bouche. Mon cou ... Mon torse. Il parcourt tout mon corps de baisers, accompagnés de caresses, pour enfin arriver à l'endroit du plaisir. Il déboutonne, alors, mon pantalon ; puis d'un geste rapide abaisse le tout. À présent, face à l'objet de son désir, il le prend à pleine bouche. Je sens une violente et intense sensation qui me traverse tout entier, avec cette impression de sentir mon corps pour la première fois de ma vie. Et je ne peux empêcher ces cris de sortir de ma bouche ... Ces gémissements qui s'intensifient sous le rythme effréné de ses mouvements de va et viens. Mon corps se cabre. Mes mains se perdent dans sa chevelure. Je sens que mon corps ne tiendra bientôt plus, sous le poids de ce désir qui m'enivre. Mais à bout de souffle, je le sens lâcher sa prise lentement, caressant, une dernière fois, mon membre du bout de sa langue. Cela est, à présent, hors du supportable. Mes mains se crispent. Un désir intense s'échappe de mes lèvres. Et mon corps finit par se laisser glisser le long de la paroi. À même le sol, la respiration saccadée, je le sens s'approcher de mon visage avant de goûter, à nouveau à mes lèvres. Il y met, cette fois, beaucoup de tendresse et de sensualité. Il se retire doucement capturant, comme dans un dernier effort, ma lèvre inférieure. Puis, je sens sa tête se poser au creux de mon cou. Incapable de prononcer le moindre mot, à cet instant, je me laisse à écouter le bruit de sa respiration. Mais tout ceci n'était qu'un amusement ... Un échauffement. Nous attendons d'éprouver bien plus encore.
Nous ne désirons, réellement, qu'une seule chose. Prendre possession à part entière de l'être aimé. Le sentir s'immiscer en nous pour sceller cet amour réciproque.
- Nino... Tu as peur ?
- Non. Et toi ?
- C'est ce dont, j'ai tant désiré... Mon Amour...
Un sourire se dessine sur mon visage tiraillé entre l'appréhension et l'envie. Il s'approche de mon visage, dévore mes lèvres du regard puis plonge dans mon cou. Je soupire, déçu de ne pas avoir eu ce baiser gourmand qu'il me laissait entrevoir... Je le sens sourire au creux de mon omoplate.
- Ah... C'est comme ça hein...
- Humm… De ?
- Rien.
S'il voulait jouer au plus sadique il n'allait pas être déçu… N'oublions pas que le maître des Sadiques, c'est moi ! Et puis... Je sens que c'est ce qu'il désire, un peu plus de réactivité de ma part dans ce moment de totale incompréhension.
Mes mains jusque-là inactives commencent à s'animer, l'une remonte sur son cou pour s'y loger et trouver un appui, le forçant quelque peu à rester dans mon cou. L'autre descend avec discrétion et délicatesse au niveau de son entre-jambe. Il n'a pas l'air de se rendre compte de mon petit manège et pour mon plus grand plaisir !
J'approche lentement ma main de la bosse formée sous son jean, j'explore celle-ci sans la toucher, mimant une caresse. Je peux ressentir l'intensité de son désir au travers de son pantalon, j'en rougis presque sachant que c'est pour moi qu'il réagit ainsi.
Après avoir mesuré la densité de son envie, je m'active enfin à déboutonner son jean le libérant un peu de la pression que celui-ci exerce, il soupire d'aise sentant un bien-être l'envahir. Je ne peux m'empêcher de sourire, s'il pense que je suis "la main salvatrice" de son inconfort... Il se trompe complètement !
J'abaisse doucement la fermeture de sa braguette et descends son jean jusqu'à ses genoux, désormais seul le tissu de son boxer nous sépare. Dans mon cou, sa respiration se fait de plus en plus saccadée, il recherche désespérément la sensation de mes doigts sur son membre incombé par l'attente.
Ce petit jeu commence aussi à me rendre fou…
- Ka…zu...
Il souffle pratiquement mon prénom dans mon cou, avec une telle sensualité que mon cœur se stoppe net sous son appellation. Je frisonne, puis exulte.
- Dis moi ce que tu désires de moi…
- Heh ? Kazu tu le sais…
- Humm... Non pas vraiment justement.
Il relève la tête, je sens sous souffle chaud chatouiller mon oreille.
- Caresse moi, Touche moi, fait en sorte que mon corps s'imprègne de chacun de tes gestes. Ressens mon envie et fais-moi ressentir ton désir.
À la suite de ses paroles, il calle l'un de ses genoux entre mes cuises puis colle son "envie" pour me prouver ses dires. Il m'embrasse furtivement, et replonge dans mon cou.
Ahhh... À ce jeu-là, je crois que j'ai encore beaucoup à apprendre avant de gagner.
Mais qu'il attende autant de moi me rassure. Il est temps, à présent, de prendre les choses en main. Il veut que je le caresse ... Que je le touche ? Il veut ressentir mon désir ? Eh bien, qu'il en soit ainsi.
- Prépare-toi à me sentir tout entier. À frissonner de plaisir. À subir les conséquences de cette passion dévorante ... Mon cher, très cher Satoshi.
- Mon corps ... Mon cœur ... Tous deux t'appartiennent, désormais. Prends entière possession de moi. J'ai toute confiance en toi ... Nino.
Désormais, le seul obstacle qui m'empêchait de toucher son membre, n'est plus. Je le touche ... Le caresse ... Puis le saisis actionnant ma main dans un mouvement de va et viens. Son corps brûlant frissonne de plaisir. Sa respiration se fait plus rapide. Ses gémissements s'intensifient. Ses mains saisissent avec force mon visage. Et, il s'empare, alors, de mes lèvres, les dévorant avec violence. Dès lors, je ne contrôle plus rien. Je saisis à mon tour son visage, l'obligeant ainsi à continuer. Nos langues pris dans une danse infernale, se déchaînent, étouffants nos gémissements. Je veux plus ... Encore et toujours plus. Mon corps est en ébullition. Cette envie ... Ce désir de le faire mien m'oppresse de plus en plus. Mon corps se met, alors, à réagir, et le repousse violemment.
- Satoshi ...
- A toi de jouer, maintenant, Nino. Je t'attends.
Mon corps n'est plus mien désormais. C'est celui d'un homme amoureux et désireux d'assouvir son envie. Je m'approche, alors, lentement de lui. Nos lèvres s'effleurent. Nos corps brûlants sont désormais, l'un contre l'autre. Du bout des doigts, je caresse son visage, et lui dépose un tendre baiser qu'il me rend aussitôt.
Et tout en m'appuyant sur son torse, je me redresse. Basculant mon bassin au-dessus de sien, j'introduis son membre en moi. Et, je sens, alors, une étrange chaleur s'emparer de tout mon être. Je le sens s'immiscer lentement en moi.
À cet instant plus rien ne compte pour moi, le temps s'est arrêté en même temps que les battements de mon cœur. Ma respiration se fait de plus en plus lourde, la sensation qui me remplit, m'incommode jusqu'à m'arracher un léger cri de douleur. Je ne pensais pas que la douleur prendrait le pas sur le plaisir…
Je sens alors ses mains remonter le long de ma colonne vertébrale, appuyant doucement sur celle-ci pour rapprocher nos corps et ainsi m'étreindre tendrement. Sa chaleur me rassure, je peux y sentir tout l'amour qu'il me porte, je commence ainsi légèrement à me calmer, reprenant une respiration stable. Il s'invite d'autant plus profondément en moi avec précaution à une lenteur presque sadique. Je relève la tête et l'embrasse du regard, il me sourit puis son magnifique sourire s'efface tout aussi instantanément. Il approche son visage du mien et vient lécher le coin de mon œil.
Je… Je pleure ? Je ne m'en étais même pas rendu compte…
- Tu as mal ? Tu veux que l'on arrête là ?
- Humm… Ça va passer, et tu penses sincèrement être capable de t'arrêter maintenant ?
- ...
- Baka !
Il rit légèrement, et s'empare de mes lèvres avant que je ne puisse dire quoique ce soit d'autre.
- Tu es malin Satoshi... Très malin.
- J'ai eu un très... Bon Sensei.
Il reprend possession de mes lèvres mais avec plus de passion, sous ses airs endormis il cache bien des talents... Sa langue qui parait passive s'active maintenant dans ma bouche me laissant étourdi et perdu devant autant de vigueur, je n'arrive même plus à le suivre, est-ce moi qui marche au ralenti ?
Je le sens trembler sous mon poids, il me donne inconsciemment de légers coups de reins. Haha ainsi monsieur est impatient... Je me joue de lui entourant ses hanches de mes jambes tout en m'appuyant fermement sur ses épaules l'empêchant ainsi de bouger.
- Kazu...
- ...
- Kazu
- ...
- Ne ~ Kazu..
L'entendre souffler mon prénom avec tant de désir et d'impatience, le voir presque bouder n'ayant pas ce qu'il souhaite, le sentir frémir sous mes doigts... AHhh, je craque ! Moi aussi je le souhaite plus que tout, au diable mes instincts de sadique, et puis… Il gagne toujours au bout du compte alors à quoi bon résister.
Je m'abandonne, donc, à lui, le laissant entrer entièrement en moi. Ses mains pressant le bas de mon dos, m'entraînent vers l'assouvissement de nos désirs. Nos mouvements s'accélèrent avec frénésie. Nos corps se cambrent sous le poids de l'excitation. Mes mains se resserrent sur ses épaules, puis se desserrent au rythme de nos ébats. Ses doigts, parcourant mon dos de haut en bas, se font plus pressant. Je peux même sentir ses ongles s'incruster dans ma peau.
Jamais, je n'aurai imaginé moment plus intense. Je le sens s'immiscer et sortir de moi avec tant ardeur. Il s'enfonce en moi de plus en plus profondément, comme pour faire partie intégrante de mon corps. À chaque à-coup, je frissonne laissant échapper des cris de jouissance. Son prénom ... Je crois ne jamais l'avoir autant prononcé.
Ses gestes se font plus rapides, et me caressent de toute part. Je sens son impatience ... Son désir arrivant au paroxysme. Mais il doit tenir ... Tu dois encore tenir Satoshi. Même si j'attends de vivre, autant que toi, ce désir ultime, je veux plus. C'est égoïste et injuste. Je sais. Mais, je veux que cette ivresse qui s'empare de nous soit un instant inoubliable ... La chose la plus merveilleuse qu'il soit offert de vivre. Plus que tout, je veux encore sentir mon corps frissonner de plaisir sous le poids de tes caresses. Je veux encore dévorer ces lèvres qui ne cessent de scander mon nom avec tant de sensualité ...
- Satoshi ... Pas maintenant ...
- Nino ... Je ...
- Pas ... main ...tenant ...
Je me jette, alors, sur ses lèvres pour le faire taire ... Je les mordille, pour finir par m'emparer de sa langue. Elles tournoient dans une folle danse. Et, je sens le désir monter, se faisant de plus en plus intense et pressant. Bientôt, je ne pourrai plus me retenir, et lui non plus. Ses mouvements de bassin se font plus rapprocher, plus secs. Son membre durci s'invite en moi, et ne semble plus vouloir en sortir. Je le sens à bord de l'explosion. Nos corps sont devenus comme un feu que l'on attise ... Incontrôlables et désireux.
Et dans un dernier effort, un dernier soupir, un dernier regard, je le laisse prendre possession de mon corps ... Marquer son empreinte définitive en moi.
Ses bras se crispèrent dans mon dos, m'enserrant littéralement la taille, rapprochant nos corps au plus près l'un de l'autre. "L'apogée" ne suffirait même pas pour nommer cet instant de pure jouissance.
Une douce chaleur qui m'était jusqu’à lors inconnue se répand en moi successivement aux tremblements de Satoshi, ce qui a pour conséquence de provoquer en moi d'irrésistibles contractions autour de son membre déjà à son paroxysme. Je ne mets pas longtemps à le rejoindre dans l'Abysse du plaisir, mon corps étant pris d'ultimes spasmes, se vide entre nos deux torses.
Nous respirons maintenant difficilement l'un comme l'autre, ne pouvant détacher nos corps encore fébriles par cette puissante vague de plaisir. Mon visage repose maintenant sur son épaule, je n'ose pas relever la tête et lui faire face... Comment dire... J'ai peur de voir son expression. Regrette-t-il ? Est-ce juste par envie de nouveauté ? Ou encore par pitié... Moi qui m'étais promis de profiter de ce moment sans me poser de questions. Il m'a pourtant démontré par ses gestes, ses baisers, tout l'amour qu'il peut éprouver pour moi, alors pourquoi je doute encore ? Tout semble si parfait mais il manque juste une chose... Une chose pour que tout devienne réel.
Une pluie de baisers dans mon cou me sort de ma rêverie. Ses mains s'activent dans mon dos comme un pinceau sur une toile, il y dessine des cercles du bout des doigts ce qui a le don de me faire frissonner. Il s'amuse ainsi pendent de longues minutes puis délaisse ses cercles pour… Humm… Difficile à dire je dirai une lettre…Un S ? Plus il continue et plus je sens les battements de son cœur s'affoler. Je me concentre pour deviner ce à quoi il s'amuse. Alors... Un U... Oh celui-ci est dur… K ? Ah par contre là, c'est facile un i ! Ensuite ?... C'est fini ? Il ressert tendrement ses bras autour de moi et pousse un soupir de confort.
Attends ! Attends ! Je récapitule ! S-U...K-I... Suki hein... Suki ?! SUKI !! EHHH !! Pourquoi il me le dit enfin écrit ainsi ! Baka ! Je ne peux plus m'empêcher de sourire bêtement comme un pré pubère. Je n'ai qu'une envie ! Posséder sa bouche le plus sauvagement que possible !
Sans plus attendre, je me redresse pour lui faire face.
- Oh'chan ?
- Humm…
- J'aime bien quand tu chatouilles mon dos comme ça… Refais-le…
- Eh ?
- ...
- Tu… Des chatouilles ?
- Humm
- Tu n'as pas compris… Chuchote-t-il presque pour lui-même.
- Nani ?
- ...
- Oh'chan ?
- ...
- Satoshi ?
- Ne Kazu...
Il se met à rougir violemment et à chercher du secours du regard... Kawaii !
- ...
- Kazunari Je t'aime.
Je me fige net, son regard ne me quitte plus et mon cœur a déjà déclaré forfait. Je me sens comme transporté dans un autre monde... C'est... C'est donc ça le bonheur ! Le voici mon monde irréel, c'est celui où je peux vivre mon amour inconditionnel avec la personne qui m'est le plus cher au monde.
J'attaque ses lèvres sans cérémonie avec la ferme intention de les conquérir et de ne les relâcher que lorsque le souffle me manquera. Après ce baiser sulfureux, je plonge mon regard dans le sien, mes lèvres se collent encore aux siennes, mais cette fois-ci avec douceur, puis elles se détachent lentement ne laissant que quelques centimètres entrent-elles. Il m'observe avec attention, légèrement étourdi.
- Je t'aime sûrement beaucoup plus que tu ne puisses l'imaginer Ohno Satoshi.
--------" Epilogue"--------
[Le jour du tournage...]
Nous y voilà. Mais lequel choisir ? Instinctivement, je me dirigerai vers le jaune. Pas la peine de demander pourquoi ? À la pensée même de ce qui s'y est passé, je sens un extrême bonheur m'envahir. Je suis intiment convaincu que ce casier, où nous nous sommes adonnés aux plaisirs les plus fous, est encore imprégné de notre odeur. Ses caresses ... Ses baisers ... Son corps ... Je peux encore sentir tout cela glisser sur moi. Et puis, il y a sa déclaration. Comment oublier ses doigts caressant ma peau pour y graver ces mots ... Raaah ça suffit !! Stop ! Il faut que je me ressaisisse. Je sens mon corps me trahir. Il ne faudrait pas que l'on découvre ce qu'il s'est réellement passé entre Satoshi et moi. Je dois avant tout me concentrer sur le jeu.
Je me décide donc à choisir le violet. Le jaune serait trop facile. Et puis, j'ai envie de le taquiner un peu. Cela lui apprendra à jouer avec ma libido.
Je me dirige donc vers le casier en question. J'ouvre et aperçois une caméra dans un des coins. Je serai donc filmé moi aussi ... J'entre l'esprit serein et referme et derrière moi.
Je n'attends pas longtemps avant qu'il ne fasse son entrée sur le plateau. Le tournage va pouvoir enfin commencer. L'idée même de le tromper, me réjouit d'avance. Lui aussi doit repenser à ce qu'il s'est passé ce fameux jour.
Et tandis que je m'imagine sa tête toute penaude face à sa défaite, quelque chose d'étrange se produit. La température se fait soudainement plus pesante. J'ai chaud, très chaud. Ma respiration se fait plus difficile. J'ai l'impression d'étouffer dans cet endroit qui donne l'impression de s'être rétréci. Je panique. Une crise de claustrophobie ? Non, impossible. Et alors que je tente de retrouver mon calme et de rester le plus naturel possible, je réalise soudainement que ... Mince ! Mais pourquoi ? Pourquoi faut-il que cela m'arrive encore ici, et surtout maintenant ? Ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon du tout. Mon membre durcit davantage. Et je commence à avoir du mal à contenir le désir qui s'empare petit à petit de moi. Qu'est-ce que je peux faire ? Je ne peux pas me cacher, ni même me soulager ... Le monde entier assiste à la scène. Satoshi, je t'en prie, dépêche-toi de choisir !!! Je me moque de perdre. Je veux sortir. Juste sortir. La situation devient insoutenable. Je ne pourrai plus tenir longtemps comme ça. Mon envie se fait de plus en plus pressante. Et si ça continue ... Non, je ne veux même pas y penser.
Et c'est alors que je vois, à mon plus grand plaisir, enfin si je puis le qualifier comme tel, la porte s'actionner. Je vais enfin pouvoir sortir et me réfugier dans un endroit où personne ne pourra me voir. Nous y voilà. Satoshi est là, face à moi. Mais ... Mais pourquoi ce visage ? Pourquoi ce sourire en coin avec cette expression d'avoir remporté une victoire ? Il n'aurait pas osé, tout de même ? Mais qu'importe pour l'instant, il faut que je m'échappe à tout prix.
[Quelques instants plus tard, dans la loge...]
Il était moins une. Je n'ose même pas imaginer ce qu'il se serait passé si ...
- Nino ...
- ...
- Hé, Nino ...
- Tu savais. Avoue. Tu savais que je ne choisirai pas le casier jaune, et que je me retrouverai dans cette situation plus qu'inconfortable. C'est pour ça que tu as mis si longtemps à te décider. En fait, tu voulais t'amuser avec moi, n'est-ce pas ? A ...
Mais ne me laissant pas finir, Satoshi me retourne face à lui, me presse contre son corps, et s'empare sauvagement de mes lèvres. Puis à bout de souffle, nous nous séparons. Et il me regarde, alors, avec ce sourire auquel il sait que je ne peux résister.
- Tu l'as fait exprès ... ne ?
- M...moui
- Ah, je n'arrive pas à le croire ... Décidément, tu resteras toujours le plus fort à ce jeu-là ... Je t'aime, Satoshi. Je t'aime plus qu'il n'est possible d'aimer.
Je dépose, alors, un tendre baiser sur ses lèvres ; et je le sens, soudainement, me surélever. Et tandis qu'il me sourit, je prends son visage dans mes mains, et l'embrasse à nouveau. À cet instant, je suis convaincu qu'il est l'homme de ma vie et qu'il le restera à jamais.