Auteur :
lilisan31
Béta L' :
jun_zutto ♥
Pairing : Ohmiya
Genre : Drame, romance
Nombre de mots : 734 mots
Résumé : "Personne n'a dit que ce serait facile, pourtant, ils y croyaient, aussi fort que leurs coeurs battaient l'un pour l'autre."
- Marche... Marche... MARCHE !..
- S'il vous plaît, j-je connais bien Ohno-san, je peux faire sa toilette à votre place.
- Mais je ne peux p-
- S'il vous plaît.. C'est extrêmement gênant vous savez.. Plaida Nino.
- ...
- Merci beaucoup.
- ...
- Je suis désolé de me montrer à toi à nouveau mais.. Je..
- Merci. Une voix presque imperceptible atteint les oreilles de Nino.
- Um ? Il était intrigué par ce simple, mais, significatif petit mot.
- Merci.. Pour l'avoir fait partir.
- Oh.. Tu n'as pas à me remercier.
- Merci aussi.. Pour les chocolats.
- Ah.. Je.. C'est.. Nino rougit violemment à l'idée qu'Ohno avait tout de suite supposé qu'ils venaient de lui.
- Je suis aussi désolé, si.. Si tu souhaites toujours venir de temps en temps il n'y a pas de loi l'interdisant..
- Vraiment !? Merci beaucoup Ohno-san !!
- Seulement. Ohno se tourna enfin vers Nino, le regardant droit dans les yeux.
- Promets-moi de ne jamais me prendre en pitié.
- Merci Nino. Un premier vrai sourire fleuri sur le visage d'Ohno, et, gratifia Nino d'une magnifique image.
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
Béta L' :
![[livejournal.com profile]](https://www.dreamwidth.org/img/external/lj-userinfo.gif)
Pairing : Ohmiya
Genre : Drame, romance
Nombre de mots : 734 mots
Résumé : "Personne n'a dit que ce serait facile, pourtant, ils y croyaient, aussi fort que leurs coeurs battaient l'un pour l'autre."
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Le jour suivant, Ohno était amorphe sur son lit, refusant de s'alimenter, ou même de traiter la douleur, espérant en vain que celle-ci reviendrait dans ses membres inférieurs.
Sa voix sortait avec beaucoup plus de fluidité et il ne se priva pas de rejeter tout aide pour se déplacer. Il se positionna plus ou moins assis, soulevant avec force ses jambes une par une, de manière à être assis au bord de son lit.
Il fixa le sol carrelé face à lui, puis, ses jambes inertes... Refusant tout ordre émit par son cerveau.
- Marche... Dit-il pour lui-même.
- Marche... Marche... MARCHE !..
Il poussa son corps avec ses mains pour que ses pieds touchent le sol, aucune sensation.. Pas de frissons dûs au froid, pas de fourmis.. Rien.
- M-Marche..
Il tira son corps sur les quelques centimètres qui restaient, et, s'effondra tout de suite durement sur le sol. Une vive douleur lui prit les coudes sur lesquels il s'était rattrapé, pourtant toujours rien au niveau de ses jambes. Son visage s'affala sur le carrelage glacé, contrastant avec les chaudes larmes qui se déversaient le long de ses joues.
~~~~~~~~~
Derrière la porte se tenait Nino, une boîte de chocolats serrée contre sa poitrine. Il était déchiré entre l'envie de l'aider et, le laisser seul.
Il interpela des infirmiers dans le couloir et les informa de la situation, laissant à l'un d'eux le soin de déposer la boîte ornée d'un ruban jaune satiné dans la chambre d'Ohno sans en informer l'expéditeur.
Une fois sûr de la sécurité de l'homme, il s'éclipsa non sans une vive douleur dans sa poitrine. Être loin de lui était douloureux, il voulait mieux le connaître, le remercier inlassablement.. Et, au fond, même si ça le dégoûtait plus que tout, se déculpabiliser.. Ohno avait raison, sa présence n'aiderait en rien, c'était purement et seulement égoïste.
~~~~~~~~
Le jour d'après Nino vit au travers de la porte Ohno complètement déboussolé dans son lit. Une infirmière s'apprêtait à lui faire sa toilette, et, il pouvait clairement voir dans les yeux de l'homme une amertume de honte mélangé à de l'impuissance.
Sans réfléchir une seconde de plus, il entra dans la pièce avec une confiance instable pouvant s'effondrer au moindre regard venant d'Ohno, si celui-ci déniait seulement se reconnecter au monde.
- Monsieur, je peux vous aider ? Les visites ne sont pas autorisées av-
- S'il vous plaît, j-je connais bien Ohno-san, je peux faire sa toilette à votre place.
- Mais je ne peux p-
- S'il vous plaît.. C'est extrêmement gênant vous savez.. Plaida Nino.
La jeune femme hésita un moment avant de finalement céder.
- Très bien, Ohno-san, vous êtes d'accord ?
- ...
Pas de réponse, l'homme était beaucoup trop ancré dans la noirceur de ses pensées. Elle soupira et s'éloigna de lui, s'approchant de Nino.
- Veillez bien à ne pas trop appuyer sur les hématomes, si vous avez besoin, il suffit de sonner. Sourit-elle.
- Merci beaucoup.
Une fois seul avec Ohno, le jeune homme paniqua légèrement, il avait dit ne plus vouloir le voir après tout. Il resta là planté devant la porte avec seulement le dos du patient qui lui faisait face.
- O-Ohno-san.. Bonjour..
- ...
- Je suis désolé de me montrer à toi à nouveau mais.. Je..
- Merci. Une voix presque imperceptible atteint les oreilles de Nino.
- Um ? Il était intrigué par ce simple, mais, significatif petit mot.
- Merci.. Pour l'avoir fait partir.
- Oh.. Tu n'as pas à me remercier.
- Merci aussi.. Pour les chocolats.
- Ah.. Je.. C'est.. Nino rougit violemment à l'idée qu'Ohno avait tout de suite supposé qu'ils venaient de lui.
- Je suis aussi désolé, si.. Si tu souhaites toujours venir de temps en temps il n'y a pas de loi l'interdisant..
- Vraiment !? Merci beaucoup Ohno-san !!
- Seulement. Ohno se tourna enfin vers Nino, le regardant droit dans les yeux.
- Promets-moi de ne jamais me prendre en pitié.
Nino avala une boule nerveuse imaginaire. Il savait que ce ne serait pas facile, la pitié n'est pas qu'un sentiment négatif, et encore moins contrôlable. Pourtant pour rester auprès de cet homme, il apprendrait à s'en défaire.
- Je le promets.
- Merci Nino. Un premier vrai sourire fleuri sur le visage d'Ohno, et, gratifia Nino d'une magnifique image.
Après ce jour, les mois passèrent rapidement et tout comme la rééducation, le suivi psychologique ainsi que les autres traitements avancés positivement, leur relation ne cessait d'évoluer. Bientôt Ohno pourrait rentrer chez lui, réapprendre à vivre indépendamment des autres, même si Nino refusait de le lâcher.
Il n'avait jamais quitté ses côtes.