Jul. 27th, 2013

lilisan31: (Oh'chan)
Hai ~ Everybody !

Me revoilà avec le résultat du défi Drabble, face aux mots combi' "Sport/Douche", gentiment, sadiquement,  proposé par Jun-Zutto.
Alors pour être franche... J'ai échoué !
100 mots c'est pire qu'un défi.. Au début j'avais une idée très précise en tête (voir plusieurs mais j'ai tranché) et du coup j'ai écris, écris et hop, déjà plus de 600 mots. >___<
Du coup vu que j'étais parti pour écrire j'ai continué.
Ensuite j'ai réessayé, mais là encore, 300 mots. Alors j'ai supprimé ce qui pourrait-être du surplus et on arrive a 228 mots.
Pour le mots je m'avoue vaincu (pour le moment) car franchement jusqu'à 4 heures j'ai fais des tests mais sans succès. J'étais trop basé sur l'histoire que j'avais écrite..
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Sans plus attendre voici les échantillons :
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Défi D' [Sport-Douche]


Essai final - 228 mots :
Losing but out Victorious ?

Cette sensation de fraîcheur qui parcourt mon corps et me fait frissonner.
La chaleur de l’eau qui coule librement sur ma peau.
Le son de l’eau s’écrasant sur le sol d’une manière régulière,  sonne a mon oreille comme une mélodie rassurante.
L’odeur du shampoing m’enivre.
La mousse qui glisse sur mon corps, comme de millier de petits nuages me fait sourire.
J’aime énormément ce moment de liberté, l’écho de ma propre voix, la solitude dans cet espace.
Je pourrais y rester des heures.
Depuis quand est-ce devenu un endroit ou tous ce que j’ai pu aimer a changé du jour au lendemain ?
Toutes mes sensations passées ont disparus.
Le son de l’eau ne me rassure plus.
L’odeur du shampoing m’agace, j’ai le sentiment qu’à cause de celui-ci je n’aurais jamais plus l’occasion de sentir son odeur.
La mousse n’est rien d’autre que de la mousse.
La liberté  dans cet espace trop grand m’oppresse, l’écho de ma voix me surprend lorsque je pense a lui.
Je ne peux même plus y rester plus de 10 minutes.
Il me manque, il m’obsède, il hante encore mon corps…
Chaque douche se termine par une jouissance amère faite de souvenirs.
Le pire dans c’est que je n’arrive pas oublier et peu importe si j’y arrive.. Ce lieu me la rappellera inévitablement.
"Dois-je forcer le destin en faisant exprès, quelques erreurs ?"
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Essai initial - 313 mots :
Losing but out Victorious ?
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Cette sensation de fraîcheur qui débute de la pomme de mes mains jusqu'à la pointe de mes pieds me fait frissonner.
La chaleur de l'eau qui coule librement sur ma peau a découvert me caresse sans vergogne.
Le son de l'eau s'écrasant sur le sol d'une manière régulière, sonne a mon oreille comme une mélodie rassurante et mélancolique.
L'odeur du shampoing m'enivre complètement.
La mousse qui glisse sur mon corps, comme de millier de petits nuages me fait sourire.
J'aime énormément ce moment de pure liberté sous la douche, l'écho de ma propre voix chantonnant, la solitude dans ce grand espace.
Je pourrais y rester des heures.
Depuis quand est-ce devenu un endroit ou tout ce que j'ai pu aimer a changé du jour au lendemain ?
Toutes mes sensations passées ont disparu, la fraîcheur, la chaleur..
Le son de l'eau ne me rassure plus, mais me rend anxieux.
L'odeur du shampoing m'agace, j'ai le sentiment qu'à cause de celui-ci, je n'aurais jamais plus l'occasion de sentir sa propre odeur.
La mousse n'est devenue rien d'autre que de la mousse.
La liberté trop omniprésente dans cet espace beaucoup trop grand m'oppresse, l'écho de ma voix me surprend a chaque fois, pensant que ça pourrait être lui.
Je ne peux même plus y rester plus de 10 minutes sans ressentir cet énorme vide dû a de la déception et de la tristesse.
Il me manque énormément, il m'obsède, il hante encore mon corps...
Chaque douche se termine par une jouissance amère faite de souvenirs de ce jour-là.
Je me demande si je le reverrais un jour...
Le pire dans tout ça c'est que je n'arrive pas oublier et peu importe si par un miracle impromptu j'y arrive.. Ce lieu me rappellera toujours inévitablement cette scène, la faisant tourner en boucle dans ma tête.
"Dois-je forcer le destin en faisant exprès, quelques erreurs ?"
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Pour résumé, c'est un défi très intéressant mais surtout très dur a réaliser pour moi, 100 mots, ça ne laisse pas beaucoup de possibilité..
Et on voit bien la différence entre le texte de 228 mots et celui de 313, ces quelques mots de supprimés changent carrément le sens du texte.
Sans ces petits mots, je le trouve moins expressif.
Je suis désolé de ne pas avoir réussi pour cette fois.. Humm.. Il va falloir que je travail dur pour arriver a 100 mots. Le pire c'est qu'il y a tellement de moyens, du genre "une scène", ou "action" etc..
Voila pour ce 1er défi drabble, si vous avez d'autres propositions, je serais ravie de réessayer (^_-) ~
C'est tout pour aujourd'hui, je check rapidement le drabble qui est devenu une sorte d'OS et je vous le poste.
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Edit' : Après une remarque constructive (Merci Miss') il est vrai que la dernière phrase en bleu peut paraître incohérente, car celle-ci a un rapport direct avec l'OS "Perdre mais en ressortir vainqueur ?", c'est un Pov au final ou une mise en bouche ^^.
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Ja ~
See ya'
lilisan31: (Oh'chan)
Perdre, mais en ressortir vainqueur
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Je ne me suis jamais senti aussi fatigué mais surtout dévasté après un match.. Je le sais très bien, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même ! Tout est de ma faute, j'ai fait perdre mon équipe bêtement, au dernier moment, je n'ai pas su rattraper la balle qui aurait pu nous déclarer vainqueur.
Arrivé au vestiaire, je fonce directement aux douches et me lave de toute cette sensation de défaite.
L'eau est brûlante et bientôt le petit vestiaire est empli de buée rendant la visibilité difficile. Sans que je ne puisse réagir deux mains me plaque le ventre contre la paroi carrelée glacée.
Celles-ci s'activent déjà à me caresser le corps sans retenue, le plaisir est tel que je ne cherche même pas a les stopper. L'une d'elles descend le long de ma hanche droite puis glisse de plus en plus dangereusement là où je ne pourrais tricher. À cet instant, ma raison se bat contre mon envie, rendant les choses plus compliquées qu'elles ne le sont déjà.
Je me décide enfin à réagir et avant même que cette main atteigne mon excitation malsaine, je l'attrape et me tourne pour faire face à mon agresseur pervers, car oui ce que j'ai pu au moins ressentir c'est que ça ne peut-être qu'un homme.
Malheureusement le jet d'eau me tombe directement sur le visage, me brouillant totalement la vue, je peux que distinguer une chevelure noir ébène mais la chaleur de l'eau me brûle les yeux et force mes paupières a resté clauses et froncé.
Cet acte désespéré a l'air d'amuser mon agresseur qui ne ce gêne pas pour ricaner, enfin c'est tout ce que je peux distinguer avec le son quasi-omniscient de l'eau qui fouette le sol violemment.
Je n'aime pas que l'on se moque de moi, surtout dans un moment pareil ! Est-ce un viol ? Une agression sexuelle ?
- Qui.. Qui es-tu ?! Le ton de ma voix me parait plus apeuré que je ne le voulais.
Le ricanement cesse et la silhouette s'approche lentement de moi, puis glisse son visage près de mon oreille et susurre calmement.
- Humm.. Ta récompense mais aussi ta punition je suppose.
Cette simple phrase, ce souffle contre mon oreille suffit à m'exciter au plus haut point, cette voix a quelque chose de rassurant, quelque chose que je reconnais mais que je n'arrive pas à nommer mais une part de moi appréhende énormément car franchement n'est-ce pas bizarre comme situation ?
Il me tire rapidement de mes songes et m'attire à lui collant au plus près nos deux corps nus. Ce que je ressens n'est pas explicable, c'est incroyablement chaud, surement les vapeurs d'eau, doux, surement sa peau qui de plus près est incroyablement blanche, dur, surement ...
Je me mets à rougir durement sachant que trop bien ce qui se frotte tout contre mon ventre.
Alors c'est comme ça...
Ses mains reprennent leurs folles courses de ma nuque a mes hanches mais cette fois-ci avec plus de rapidité, j'ai comme le sentiment que c'est pour m'empêcher de le re-stopper.
Il s'amuse alors à taquiner la peau de mes hanches, les pinçant, les caressant légèrement cherchant toutes les réponses que mon corps peut émettre, frissons, soubresauts, tremblements. Son érection frotte la mienne et en additionnant à cela ses taquineries, je ne peux m'empêcher de gémir.
Ce gémissement a dû être pour lui le déclique, l'accord qu'il pouvait faire ce qu'il voulait de moi car, sans que je puisse dire quoique ce soit j'étais déjà de nouveau à ma position initiale le ventre collé contre ce carrelage froid qui combiné à la surprise m'arracha un cri.
Je compris bien vite qu'il n'y aurait pas de retour en arrière et au fond, je n'en avais pas envie de toute façon, alors je le laisse faire tout simplement et profite de l'instant présent avec cet inconnu.
Il se colle de nouveau à moi, je peux légèrement sentir son souffle dans mon cou, il empoigne d'un coup avec force mon membre au bord de l'implosion et me masturbe avec de long va et viens qui ressemble de plus en plus a un étau que l'on ressert en rythme. Plus sa main se ressert autour de ma dureté plus je deviens fou.
Mes mains se plaquent d'elles-mêmes sur le carrelage en face de moi pour me retenir désespérément debout.
Un mélange de plaisirs, mais aussi d'anxiété, un cocktail des plus aphrodisiaque, voila ce qui se passait en moi.
Mon esprit est déjà loin, je pourrais presque me sentir partir, mais son autre main jusqu'ici inactive vient maintenant titiller mon entrée, je gémis durement, c'est à la limite du supportable toutes ces tortures. Puis sans prévenir il enfonce deux de ses doigts en moi, mon souffle se coupe mes yeux s'écarquilles et tout mon corps se raidit, iI ne les bouge pas et je lui en suis redevable intérieurement, car, la douleur est affreusement gênante et je ne me sens pas capable de m'y habituer.
Ses caresses sur mon membre qui s'étaient arrêtées jusque-là, ont repris de plus belle, mais avec plus de tendresse, je le sens se déplacer derrière moi toujours avec ses doigts en moi, puis, je sens de petites lèvres suçoter, mordiller la peau de mon cou. Toutes ces petites attentions arrivent à me détendre peu à peu, le sachant très bien il commence déjà à bouger ses doigts de façon aléatoire, les tordants, les ouvrants comme des ciseaux.
Ma respiration se fait de plus en plus rare, car le peu d'air que je respire me sert à gémir, crier, supplier.
Supplier ?
Mais quoi ?
Il me semble que mon agresseur lui l'a compris, il retire doucement ses doigts et arrête ses actions sur ma longueur, je grogne sous l'absence soudaine de toutes ses attentions délicieuses.
Ses lèvres elles, relâchent ma peau durement taquinée, il y dépose quelques baisers, je serais près à me damner pour l'embrasser.. Puis il remonte à mon oreille, tout mon corps frissonne lorsque son souffle chatouille mon lobe.
Il me susurre alors d'une voix suave :
- Et maintenant passons à la punition, S.A.T.O.S.H.I.
Un frisson me parcourt toute l'échine, je ne sais pas si c'est dû au fait qu'il connaisse mon prénom ou a sa voix si particulièrement ensorcelante, qui n'a que de cesse de faire monter le désir en moi.
Je n'ai plus de doute sur ce qu'il s'apprête à faire et j'en ai très rapidement la réponse. Son membre qui jusque-là n'était qu'un effleurement sur moi s'enfonce sans réserve en moi, au plus profond de mon être. Je pourrais presque m'évanouir, tellement la douleur me lacère le bas-ventre, mes mains commencent à trembler sur le mur carrelé, mes yeux se remplissent d'innombrables larmes qui coulent rapidement sur mes joues rebondies tremblotantes.
Il reste là statique, respirant aussi difficilement que moi dans mon dos, je ne sais pas quoi faire ou quoi dire, j'aimerai juste que tout cela se stoppe. Que la douleur s'arrête.
Il vient alors me mordiller l'oreille tout en murmurants quelques mots que j'arrive a peine à comprendre avec la toute la fougue du moment et ce bruit sourd et lancinant qui est l'eau s'écrasant contre le sol.
Une phrase comme « Tout ira bien, détend toi » en résulte.
Ses mains vicieuses qui disparaissent et apparaissent comme par magie font leurs come back, l'une vient entre mêler ses doigts avec ma main droite et l'autre glisse jusqu'à mon membre gonflé par l'envie qui jusque-là était pris de secousses à la limite de l'éjaculation.
Il reprend ses caresses sur celui-ci avec lenteur puis reproduit doucement ce même mouvement, mais avec ses hanches.
La sensation gênante d'être encombré, laisse peu à peu place à un plaisir sans nom. Je me détends totalement, dilatant mon intimité, facilitant ainsi la rapidité des assauts de mon agresseur.
Il ne m'a pas fallut beaucoup de temps pour jouir abondamment dans la main de mon amant « d'une douche », et contre le carrelage grisâtre des douches. Ma jouissance fut accompagnée d'un long râle que je ne me connaissais pas.
Mon sadique d'agresseur, continua encore ses coups butoirs dans mon intimité maintenant contractée pendant quelques secondes avant de jouir durement, suivi d'un grognement rauque, mais incroyablement sensuel.
Toute sa chaleur s'immisça au plus profond de moi par un petit rythme de quelques secousses. Sa main droite serra d'autant plus la mienne et sa main gauche s'appuya sur le mur face à mon visage, je pus voir le fruit de mon plaisir couler de la paume de sa main puis glisser sur le carrelage pour disparaitre rapidement sous un faible jet d'eau.
Sa respiration tout comme la mienne est saccadée et difficile, la chaleur de notre rapport combiné a celle de l'environnement n'arrange en rien nos tentatives futiles pour récupérer.
La vapeur d'eau rend chaque reprise d'airs douloureusement brûlante.
Je n'ose même pas parler ou même bouger, étant trop occuper à reprendre mon souffle.
Il se redresse soudainement se retirant lentement de moi, m'arrachant un énième gémissement, mais cette fois-ci d'inconfort. Je ne peux m'empêcher de faire la moue.
Il a dû le remarquer, car il se moque encore de moi, je déteste vraiment ça ! Pourquoi faut-il toujours qu'il se moque de moi ?
Il s'approche une dernière fois de mon oreille me faisant frissonner, et me susurre d'une voix emplie de luxure :
- Je te punirais à chaque fois que tu rateras une balle.
Je peux l'imaginer avec un sourire victorieux et des yeux pétillants.
- Ah ! Mais qui.. Qui es-tu ?
Ma seconde tentative pour me retourner face à lui échoua cette fois-ci, il me retint les poignets avec force et ajouta :
- Tu le seras bien plus vite que tu ne le penses alors.. Patience « Leader ». Ja ~ Mata ne.
Puis il s'éclipsa aussi discrètement qu'il était arrivé, comme-ci, tout n'avait été qu'un rêve, me laissant là, dans d'innombrables questionnements.
Ce jour-là, je ne me souviens même plus de ce qui s'est passé après, j'étais dans un état second de béatitude, pensant a quoi pouvais bien ressembler cet agresseur pervers et sadique mais méchamment bien bâtît.. Rien que d'y repenser.. J'en avais les joues cramoisies.
Une semaine plus tard, je n'espérais déjà plus le recroiser à mon plus grand regret. Après un match serré avec une équipe de league mineur d'une autre faculté, je dus remettre l'équipement à sa place et rédiger notre tableau de bord, ça n'a vraiment pas que du bon d'être « Leader », je suis toujours le seul a rester jusque tard sur le terrain pour effectuer toutes les petites tâches ingrates selon moi.. Attends ! « Leader »..
Si je me souviens bien, il m'avait appelé comme ça non ?! Cela voudrait dire qu'il fait partie de l'équipe ? Ou qu'il me connait ? Ahhhh dire que je n'y pensais pratiquement plus ! Maintenant, ça va de nouveau m'obséder.
Je soupire de ma propre bêtise et fonce aux vestiaires pour me débarrasser de toute cette transpiration poudrée de poussière et rentrer chez moi.
Je traîne ainsi des pieds jusqu'au petit bâtiment aménagé en vestiaire, jouant avec ma casquette, lorsque je remis celle-ci en place, je vis une silhouette adossée au mur à côté de la petite porte d'entrée. Plus je me rapproche plus j'arrive à distinguer la personne, des cheveux d'une noirceur diabolique, qui contraste avec la blancheur de sa peau qui elle ne reflète que de la pureté. Des yeux malicieux qui me foudroient a distance, comme ci il pouvait voir au travers de mes vêtements, ce qui m'embarrasse énormément je détourne mon regard et continue mon avancée vers la porte.
Je sens toujours son regard insistant sur moi, je le zieute rapidement en passant à côté de lui et je le vois avec un sourire étrangement inquiétant.. Il y a quelque chose de sadique dans ce sourire. Il me dit quelque chose.. Un membre de l'équipe ? Un fan ? Ma... Tant pis ce n'est pas important !
Ayant passé la porte du bâtiment, je me dirige vers les douches, j'entends une voix à quelques mètres de moi :
- Tu as fait énormément d'erreur pendant le match aujourd'hui..
Je fronce les sourcilles d'agacement, qu'est-ce que ça peut lui faire ! Il ne fait même pas partie de l'équipe non ?
Le pire c'est que je ne sais pour quelles raisons mais il a réussi à m'exciter.. Surement à cause de mes fantasmes sur l'inconnue de tout a l'heure. Je me retourne et lui rétorque alors avec lassitude.
- Tu ne devrais pas être chez toi à cette heure-là ? Le club de Baseball ne recrute pas en milieu d'année alors si tu veux nous rejoindre attends l'année prochaine. Maintenant si tu veux bien m'excuser, je suis crevé.
Mon dieu qu'il est beau, voir son visage comme ça nettement en face de moi, me fait presque regretter d'avoir était aussi froid. Son sourire inquiétant a même disparu.
Avant même que je puisse me retourner pour enfin aller me doucher, je suis propulsé contre un mur.
Ah cette sensation..
- Tu es sérieux là ?! Tu ne me reconnais pas ?!
Son visage est maintenant à quelques centimètres du mien et ses mains plaques mes bras contre le mur avec force, son expression est déformé par la colère mais aussi.. la tristesse..
AHHH, je me souviens maintenant ! Son nom c'est Ninomiya Kazunari ! L'un des remplaçants, il est toujours sûr le banc avec sa console et cette aura « Ne m'approchez pas ! », il ne peut plus jouer depuis une grave blessure au poignet et depuis il reste sur le banc de touche. Il était là bien avant moi lorsque je suis entrée dans l'équipe en tant que nouveau « leader », je ne lui ai jamais adressé la parole, sauf une fois pour me présenter à lui, mais il n'avait pas décrochait son regard de sa console et j'avais alors conclu qu'il ne voulait pas de moi comme leader. Mais depuis ce jour j'ai toujours senti son regard sur moi, j'ai conclu que c'était de la rancœur, même si au fond j'en étais très déçu, car je l'ai toujours admiré pour ses exploits passés et sa beauté ne me laissait pas indifférent. Et me voila maintenant plaqué contre le mur des vestiaires seul avec lui. C'est a ne plus rien comprendre !
- Ni..Ninomyia Kazunari ?
Son regard s'adoucit et ses lèvres s'élargissent dans un magnifique sourire.
- Il t'en aura fallu du temps ! C'est horrible !.. Tu ne vas pas t'en sortir comme ça..
Ah cette sensation, ce frisson..
- M'en so-sortir comme ça ? J'essaie de bredouiller le regard fuyant sous la pression du sien.
Il me sourit tendrement puis rit sous mon regard de biche affolée.
Mais.. Ce.. Ce ricanement..
Il s'approche dangereusement de mes lèvres, je peux maintenant sentir sont souffle balayer mes lèvres. Ses yeux ne quittent pas les miens, je suis comme hypnotisé, je me suis même arrêté de respirer par appréhension, il est bien trop imposant de par son charisme, je suis paralysé.
Il me sourit encore avec cette tendresse puis pose délicatement ses lèvres sur les miennes, elles sont douces et incroyablement chaudes, un peu familière.. Je ne proteste pas, mais, ne répond pas non plus.
Il se redresse et plonge dans mon cou dans de multiples attaques qui laissent facilement des marques et murmure :
- Ta punition sera d'autant plus sévère pour ne pas m'avoir reconnu plus tôt, tu ne peux pas savoir à quel point tu m'obsèdes, me retenir de te prendre là en plein match sur le terrain relève de la torture.. Et tu oses ne pas te souvenir de moi..
Cette dernière phrase, il me l'a dit droit dans les yeux et j'ai pu voir à quel point il en était atteint par la tristesse. Je me sens coupable de ne pas l'avoir remarqué plus rapidement, mais il faut dire que j'ai toujours était d'une lenteur maladive et il ne m'a pas non plus facilité la tâche.
- C'est assez ironique de ta part.. Tout ce temps, tout t'es joué de moi, profitant même de moi et maintenant, tu voudrais te faire passer pour la victime !
- Je ne me fais pas passer pour la victime..
- Alors pourquoi ça te choque tant quand je te dis que je ne t'ai pas reconnu ?
- ...
Sa tristesse jusque-là légèrement apparente était là carrément mise a nu, sans retenu.
- Je t'.. Je t'ai toujours observé. Dit-il simplement, rougissant.
Ah.. Il est si mignon comme ça ! J'ai envie de le serrer fort contre-moi. Il continua, mais avec le regard fuyant.
- J'ai toujours espéré que tu le remarques, mais... Tu n'as jamais fait attention à moi, et t'observer ne me suffisait plus alors j'ai.. J'ai profité d'un moment où tu été seul, et.. Tu.. Tu connais la suite. Je pensais sincèrement que tu devinerais rapidement mais a ce que je vois il n'y a pas que les balles rapides que tu as du mal a attrapé. Finit-il un sourire en coin.
C'est à son tour de me faire rougir, je ne sais pas vraiment quoi dire, je n'aurais jamais imaginé un tel scénario.. Celui pour qui j'avais il y a longtemps développé des sentiments je les avais alors vite enfouis pensant qu'il me détestait, mais en faite il ressent la même chose que moi aujourd'hui et cela depuis mon entrée au club il y a de cela quelques mois ?
MAIS QUEL GÂCHIS !!
Je ris devant notre bêtise, il me regarde avec étonnement.
- Qu'est-ce qui te fait rire ?
- Humm.. Rien, c'est juste que nous avons perdu en quelques sortes pas mal de temps a attendre un signe de l'autre.. C'est idiot.
- Il suffit de le rattraper..
- Comment ?
Ah le voila de nouveau ce sourire remplie de malices.
- Je te punis d'abord et on avisera ensuite.
Il m'embrasse de nouveau, mais cette fois-ci exige de la part de ma langue passive un peu de réceptivité, que je m'empresse de lui rendre. À bout de souffle il s'éloigne, me prend la main et m'emmène vers les douches toujours avec ce sourire qui va maintenant me hanter.
- Ne perdons pas plus de temps, il y en a déjà assez a rattrapé.. Alors tiens-toi prêt.
Il rit mais sans moquerie apparente, se retourne me regarde droit dans les yeux et murmure d'une voix a peine audible mais créant un écho dans les douches :
- Je t'aime Satoshi.
Je lui souris tendrement, il me rend mon sourire et entreprend déjà de me déshabiller. Je me laisse faire, après tout je n'attendais que ça depuis longtemps, bien plus longtemps que lui mais ça tout comme le fait que je l'aime.. Je lui dirais l'or de la « Récompense » mais pour l'instant, j'ai envie de le « punir » un peu.
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Note : Voila, voila ! J'espère que ça vous aura plu, autant que je me suis prise la tête a l'écrire.. Nahhh it's joke !
J'ai vraiment passé un bon moment a l'écrire, je suis même passé a l'étape supérieur ! J'espère que ça ne paraîtra pas vulgaire :s
Je ne me suis pas relus alors pardonnez moi d'avance si il subsiste quelques fautes de grammaire, je m'y mettrai a mon retour.
Pour finir et bien.. Il n'y a pas grand chose a dire pour une fois.. Tout est dans le Titre.
Ja ~

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