lilisan31

Who love Arashi more than Arashi themself

Il était une fois un petit ours. Un petit ours à l'air toujours endormi, doté d'une magnifique fourrure brunâtre et aux yeux couleur caramel. Celui-ci a toujours été calme et fragile en comparaison aux autres qui respiraient la force et la vitalité. Ainsi, il fut toujours mis à l'écart de l'espèce à laquelle il appartenait. Sans plus aucun groupe ni même attache il s'est peu à peu exilé pour peut-être un jour.. Trouver sa place quelque part.

C'est assez triste pour quiconque entendra son histoire, mais, pour lui, sa vie était bien meilleure dans son monde de solitude et de paix que dans celui qui régissait la société. Du moins, c'est ce qu'il s'efforçait de penser.

**********

Ce noble animal allait toujours au moins une fois par jour, profondément dans la forêt pour profiter d'une sieste au calme près d'une plaine ornée de fleurs non loin de son petit cocon improvisé.

Une fois arrivé à son arbre favori, un grand chêne avec un épais feuillage qui offrait un coin d'ombre paisible et rafraîchissant, il s'installa lascivement sur l'herbe fraîche aux pieds de celui-ci.

C'est avec bonheur qu'il laissa son esprit s'assoupir lentement dans son monde féerique.

- E-Excusez-moi.. S-s'il vous plaît..

L'ours grogna. Qui pouvait bien être dans son cocon de paix ? Il n'y avait jamais vu personne avant.

À contre cœur, il ouvrit les yeux et regarda autour de lui. La plaine était toujours aussi silencieuse et dépourvue de présence autre que la sienne.

- Qu'est-ce que ?

- I-Ici !

Cette même petite voix à peine perceptible venant du dessus l'interpella encore.

Il dirigea son regard vers la cime du grand chêne qu'il aimait tant et vit sur une branche à 4 ou 5 mètres du sol un petit rongeur aux joues bombées, tout tremblotant, l'air visiblement effrayé accroché avec détermination au tronc.

- S-S'il vous plaît.. Uhg.. Pouvez-vous m'aider à descendre ?

L'ourson le regarda troublé par cette soudaine demande.

- Mais.. Tu es un écureuil non ?

La petite créature sourit tristement et hocha la tête positivement.

- J-J'ai toujours eu peur des hauteurs..

- Alors pourquoi es-tu dans un arbre ?

- Je... Je voulais leur prouver que j'en étais capable..

L'ours renifla avec dédain, c'était stupide de vouloir paraître plus fort que ce que l'on est vraiment et surtout de le prouver à qui que ce soit. Pourtant ce petit écureuil est bien plus fort que lui.. Il n'hésite pas à braver sa peur pour se faire accepter dans un groupe..

Il regarda le rongeur qui était toujours là accroché désespérément à l'écorce de l'arbre avec ces petites pattes le regard suppliant.

- Très bien je vais t'aider.

- M-Merci !

- Mais.. Tu me fais confiance ?

L'écureuil avait l'air surpris par sa question mais répondit sans une once d'hésitation.

- Bien sûr !

L'ourson écarquilla les yeux, c'est bien la première fois que quelqu'un lui faisait confiance, et, avec tant de certitude.

- J-Je vais me mettre debout sur l'arbre et tendre mon museau, tu pourras venir t'accrocher à moi et je redescendrai doucement, d'accord ?

- O-Oui !

Il fit comme promis un peu plus tôt et redescendit en toute sécurité la petite créature.

Une fois sur la terre ferme le rongeur soupira de bien être.

- Merci beaucoup !

- ...

- Dis.. Tu viens souvent ici ?

- Oui

- Ç-ça ne te dérange pas si je reviens de temps en temps ?

L'ours fut étonné par sa soudaine demande. On ne lui avait aussi jamais demandé l'accord de quoique ce soit et encore moins de pouvoir rester à ses côtés. Décidément il était intéressant ce petit écureuil.

- Rien ne m'appartient ici.. Dit il d'une voix à peine perceptible.

- ... Ça veut dire.. Ah ! Merci !

Le petit être sauta dans tous les sens avant de se tourner vers lui.

- C'est une promesse ! On se reverra très bientôt alors !

Puis il partit aussi vite que ses pattes le pouvaient. L'ours le suivit du regard sans trop savoir quoi penser de tout ça. Tout était si inattendu, rafraîchissant et intriguant. Aujourd'hui sa sieste fut troublée par de la curiosité.

- Peu importe ~

Il se tourna et continua tant bien que mal ce qu'il avait commencé au départ, une longue et paisible sieste, rien n'a changé après tout..

*********

- Oh l'ours apathique ! Va donc chercher des baies pour le repas. Cracha avec mépris un ours au pelage de cendre et la voix grave.

Habitué à ce genre de traitement, l'ours se déplaça calmement de son coin auprès d'un rocher froid, loin de la chaleur accueillante qu'offraient quelques éclats du soleil au terrain qu'investissait le groupe.

- Dépêche-toi ! Grogna l'ours autoritaire.

Avec tout autant de mépris que l'ours à la fourrure sombre, tous les autres présents autour de lui, lorgnaient avec un regard d'aversion l'ours chétif.

Une fois la distance assez grande entre lui et le groupe, il soupira de fatigue. Même après tant d'années c'est toujours aussi dur à supporter. Si.. Si seulement il trouvait un endroit où appartenir..

Sans même s'en rendre compte il arriva très vite face à un petit buisson regorgeant de baies juteuses, qu'il s'empressa de cueillir mais avec précaution pour ne pas les écraser.

- Fini ! S’écria-t-il avec enthousiasme.

Après son cri de joie il entendit un lointain gémissement. Un frisson lui parcourut l'échine, cette forêt était connue pour ne pas être habitée que par de mignons petits animaux..

C'est avec une minutie extrême qu'il s'éloigna doucement à l'opposé du son inquiétant.

- Uggh..

Un second gémissement l'arrêta, mais, cette fois-ci pas de peur. Celui-ci était long et rempli de douleur. Son esprit sembla douter mais son cœur lui, lui ordonna de se rendre là où la plainte se faisait entendre.

Il courut jusqu'à pouvoir entendre une respiration lourde et saccadée tout près de lui. Ses yeux parcoururent le tapis d'herbe, parsemé de jolies fleurs, dans l'optique de trouver l'être affaibli.

Son analyse se stoppa sur une petite forme rousse, étalée négligemment parmi toute cette verdure. Il se rapprocha doucement de celle-ci le regard toujours rivé sur elle. Une fois à une distance convenable il se décida à prévenir l'animal de sa présence.

- Ex-Excuse-moi ? Est-ce que tu vas bien ?

- Uhg..

Aucune réponse ne lui parvint mis à part ces mêmes gémissements de douleur. Il s'approcha alors d'autant plus de cette petite forme en boule.

À quelques centimètres de la créature il put se rendre compte que c'était un petit lapin à la fourrure visiblement douce et chaleureuse.

Celui-ci avait une respiration saccadée et les yeux hermétiquement fermés. Sa douleur n'était pas feinte et ses pattes recroquevillaient contre sa poitrine en attestaient l'intensité.

- Uhh...

Le petit ours déplaça doucement sa patte vers le front légèrement humide du lapin. Celui-ci était beaucoup trop chaud, il ne perdit pas une minute de plus et transporta le corps affaibli vers un coin d'ombre où il pourrait le soigner convenablement.

Il déposa le lapin au sol, le plus tendrement possible, dans une position semi assise contre un tronc d'arbre.

- Ne bouge pas ! Je-... Je vais aller chercher de quoi te rafraîchir.

Le lapin n'avait pas l'air d'entendre quoi que ce soit, étourdi par le bourdonnement de la douleur qui s'abattait sur son petit corps.

L'ours revint très vite essoufflé avec une feuille en forme de coupe remplie d'eau fraîche. Il prit une autre feuille mais beaucoup plus petite et pouvant facilement s'imbiber d'eau pour la plonger dans le récipient de fortune avant de la déposer délicatement sur le front du souffrant. Le lapin eut l'air d'apprécier la fraîcheur nouvellement apportée car il calma quelque peu sa respiration.

- Je vais maintenant te donner un peu d'eau d'accord ?

Dans un automatisme le lapin ouvrit la bouche et avala tranquillement l'eau restante du récipient offert par l'ours inquiet.

Une fois terminé, il l'allongea sur un nid de feuilles mortes, rapidement établi, et, lui caressa avec bienveillance le haut de la tête, tout en vérifiant si la feuille éponge était toujours assez fraîche.

Le lapin s'était calmé et stabilisé, il dormait maintenant profondément sous le regard rassuré de l'ours.

- ça va aller tu as l'air d'être un lapin avec beaucoup de détermination. Sourit-il

Il entendit un petit grondement provenant de l'estomac visiblement vide du fiévreux.

Il rit amusé et se souvint des baies qu'il avait délaissées un peu plus loin, plus tôt dans la forêt. Il traîna alors son corps fatigué en direction de celles-ci.

Une fois trouvées, il revint à l'emplacement où il avait laissé le lapin. Il était maintenant assis contre l'arbre et clairement surpris. L'ours s'approcha timidement de lui.

- Tu.. Tu as l'air d'aller beaucoup mieux.

Le lapin leva rapidement la tête vers lui et lui sourit chaleureusement, l'ours fut surpris par ce sourire aussi brillant que le soleil qui lui était destiné.

- C'est toi qui a pris soin de moi n'est-ce pas ! Merci beaucoup !! Oh.. Je suis vraiment désolé de t'avoir importuné, je vais mieux maintenant grâce à toi.

L'ours le fixa ne sachant quoi dire. Il parlait énormément et il était impossible de dire qu'il y a à peine quelques minutes il souffrait le martyre.

- De.. De rien.

- Merci beaucoup ! Comment t'appelles-tu ? D'où viens-tu ? Ah ! Tu aimes jouer ?

- ...

L'ours paniqua légèrement à l'excitation soudaine du lapin euphorique et amical. Voyant cela le lapin rit sans gène.

- Haha je suis désolé ! J'ai tendance à un peu trop m'emporter.. C'est d'ailleurs pour ça que je suis tombé malade.. Ma famille doit être vraiment inquiète et.. L'expression joyeuse qu'il avait jusqu'ici commença à s'estomper.

- Je n'ai même pas pu trouver quoi que ce soit à manger finalement..

Il réfléchit puis s'empressa de dire.

- Je ferais mieux de m'y remettre pour ne pas les décevoir ! Je suis vraiment désolé j'aimerais rester plus longtemps et te remercier convenablement mais il faut que je me dépêche.

L'ours sera la petite bourse improvisée de baies qu'il avait entre ses pattes et balbutia.

- Je-.. J'ai ça.. Si tu veux.. Pour toi et ta famille. Il tendit le petit sachet en direction du lapin surpris.

- Ce sont des baies ? Vraiment ? Je peux les avoir ? Mais toi-

- Je n'en ai pas besoin.

L'ours savait que de toute façon peu importe le nombre de baies qu'il rapporterait au groupe jamais personne ne l'accepterait, alors le bonheur de ce petit lapin lui suffisait largement.

- M-Merci énormément ! Je ne sais pas comment te remercier..

- Je n'ai pas besoin de ça.

- Mais-

- Je vais rentrer maintenant que tu es stable, attention à toi. Il sourit doucement et s'éloigna sans un mot de plus, il n'était pas habitué aux longues discutions après tout.

Le lapin l'observa s'éloigner peu à peu et sauta sur ses deux pattes, serrant tout contre lui le petit sachet de baies et cria de toutes ses forces.

- On se reverra, d'accord !! D'ici là prends aussi soin de toi !

L'ours ne se retourna pas, mais, sourit incapable de s'en empêcher. Aujourd'hui il avait rencontré un éclat de soleil, de quoi réchauffer sa journée.

*************

Le soleil se faisait de plus en plus rare, et trouver une source de chaleur relevait maintenant du miracle. L'ours frissonnait dans son manteau de fourrure brunâtre. C'est avec courage qu'il décida d'aller enfin chercher de quoi nourrir sa faim.

C'est en traînant des pattes qu'il se déplaça lourdement profondément dans la forêt à la recherche de quelques fruits.

Les nuages étaient très bas dans le ciel, formant un léger voile blanc au dessus des arbres, l'air était humide et pesant. Il était d'autant plus difficile de bien distinguer son chemin avec cette fine brume qui enveloppait totalement la forêt.

L'ourson marcha avec attention pour ne pas se heurter à un arbre mais dans son processus il ne s'attendait pas à tomber sur une autre petite bête.

- Aie !

- Ah ! Par-Pardon.. Balbutia l'ours.

- Non.. Je suis aussi désolé, j'étais en plein milieu du chemin.

L'ours écarquilla les yeux en voyant face à lui un magnifique corbeau aux plumes d'une noirceur envoûtante et aux reflets luisants. Ses petits yeux avaient eux aussi cette même intensité, cette noirceur mystérieusement attirante, mais, ce qui l'interpella, fut la présence de celui-ci dans la forêt.

- Nous sommes dans la forêt. Pourquoi es-tu ici ?demanda l'ourson intriguait.

Le corbeau sembla mal à l'aise à cette question.

- Je.. C'est.. Ça ne te regarde pas !

L'ours haussa ses sourcils à sa réponse. Il n'avait pas vraiment l'intention d'être curieux mais, pour qu'un corbeau s'enfonce dans la forêt profonde il devait avoir une raison, sinon.. Il serait tout simplement perdu.

- Oh, très bien désolé.. Je pensais que tu étais perdu mais, j'ai dû me tromper.

L'oiseau s'étouffa avec sa salive avant de rétorquer.

- Co-Comment !?

- Oh~ c'est donc ça.. Je me trompe ?

- Je-

- Veux-tu que je t'aide à regagner une plaine ou autre point-

- Je n'ai besoin de l'aide de personne !!! Cria le corbeau.

L'ours le fixa dans l'incompréhension. Il n'était pas quelqu'un qui avait l'air fiable, c'était peut être pour ça que le corbeau le rejetait , pensa t-il.

- Je peux trouver quelqu'un d'autre pour te guider si tu ne me fais pas confiance. Sourit-il tristement.

Le corbeau fut surpris et troublé.

- Quelqu'un d'autre ? Non.. Je ne veux aucune aide, je peux très bien me débrouiller tout seul.

L'ours tiqua à sa réponse.

- Depuis combien de temps cherches-tu ?

- Sûrement quelques heur-.. Ah...

- Suis moi.

- Non ! Attends ! Je t'ai dit que-

- Je ne te demanderais rien en retour , je ne t'aide pas par pitié. C'est juste sur mon chemin et ça ne me dérange pas, d'accord ?

Les yeux du corbeau s'embrumèrent un peu mais, il se reprit très vite.

- Si- si tu le dis.

Ils marchèrent ainsi à travers la forêt, l'ours emboîtant le pas. Quelques minutes plus tard ils arrivèrent à une immense plaine.

- D'ici tu pourras facilement voler et te repérer pour repartir. Sourit-il doucement.

- Je.. Je le savais ! Mais..

Le corbeau prit son envol et marmonna dans un écho "Merci".

L'ours le regarda disparaître au loin dans le ciel. Aujourd'hui il avait rencontré ses doutes, la fierté de ne pas demander de l'aide mais, surtout le courage de faire toujours face même seul.

*************

Une brise des plus glaciales annonça invisiblement l'arrivée de l'hiver. L'ours secoua son pelage et soupira devant l'inévitable long hiver qu'il irait passer seul à hiberner. Il détestait vraiment ça.

Repoussant mentalement l'échéance, il décida d'aller se promener près de la rivière.

Une fois arrivée face à cette grande étendue d'eau, il sourit satisfait qu'il n'y ait personne à l'horizon, il allait pouvoir se détendre.

Il s'approcha lentement du rebord et y plongea une patte, un frisson lui parcourut tout le corps irisant son épaisse fourrure. L'eau était glacée à l'extrême.. Encore une chose qu'il détestait.

Son regard s'attarda alors sur son reflet légèrement ridé par l'eau agitée. Son expression était illisible tout comme ses pensées. Un détail toujours dans le miroir de pureté attira son attention.

Sur le rocher qui longeait la rivière, se tenait en hauteur un renard, celui-ci était d'une beauté à en couper le souffle, sa fourrure arborait une pâleur étonnante dénotant totalement avec la nature vive de celle-ci. Ses yeux d'une noirceur perçante étaient livides et profondément tristes. Le cœur de l'ours se serra à la vue déchirante de ce magnifique être dépourvu de joie.

Il le fixa longuement dans un silence maladroit. Sans même lui demander, il arrivait à comprendre la profondeur de sa peine, sans même lui parler il pouvait entendre sa détresse, et sans même l'écouter son cœur était comme indéniablement relié au sien.

Une similitude, une attraction, un besoin d'être à ses côtés c'est tout ce dont il avait besoin à ce moment précis.

Le renard renifla amèrement, avait-il pleuré ? Puis, ses yeux inhabités reprirent peu à peu de la vie. Il s'apprêtait à soupirer lorsqu'il arrêta brusquement son souffle. Ses yeux fixaient l'ours aussi intensément qu'il l'avait fait avec une surprise non dissimulée.

Comme pour se cacher de sa peine il se redressa rapidement et reprit un air neutre.

- Tu es un ours bien pervers pour observer les gens que tu ne connais pas comme ça. Lança t-il agacé.

L'ours en question s'étouffa avec sa salive à cette remarque.

- Per-Pervers ?!

- Quoi d'autre !? Rétorqua le renard maintenant impassible.

- Non.. Je..

- Ne t'inquiète pas.. Je garderais ton secret.. Le ton espiègle et le regard malicieux du renard firent frissonner l'ours pelucheux.

- C'est..

- En échange... Tu garderas le mien. L'air taquin avait laissé place à cette même expression triste un peu plus tôt.

L'ours ne comprenait pas vraiment là où il voulait en venir mais, cette immense peine visible dans ses pupilles pourtant si pétillantes suffit à le convaincre de garder n'importe quel secret le concernant.

- Tu ne devrais pas hiberner vieil ours pervers ?

L'ours sourit à l'appellation taquine et répondit avec une honnêteté effrayante.

- Si.. Mais, la solitude me fait toujours un peu peur. Gêné par sa propre franchise il détourna rapidement son regard.

- Je vois.. Susurra le renard pour lui même.

Sans explication, le renard descendit élégamment de son rocher et s'approcha tranquillement de l'ours. Il s'assit auprès de lui, déposant nonchalamment sa tête contre lui et marmonna face à l'ours étonné qui s'était figé sur place.

- C'est assez confortable ici.. Je pense bien que je vais faire une sieste comme ça.

L'ours fut surpris mais, surtout touché.. Il se détendît et sourit largement soufflant doucement un "Merci" qui disparut rapidement dans la mélancolie du vent.

Aujourd'hui il avait rencontré un allié, cette personne qui n'a pas besoin de mots pour le comprendre mais aussi, celui qui comblerait sa solitude.

**************

Quelques semaines plus tard :

- Hey teddy Bear ! Ces gars là te cherchaient, tu les connais ? S'écria le renard.

L'ours qui somnolait dans sa grotte incapable de tenir face à l'hibernation imminente de son espèce, releva paresseusement sa tête et se tourna vers son ami. Il observa longuement ses hôtes avec un regard brouillé et perdu avant de se souvenir.

- Hey bonjour ! On se retrouve enfin ~ dit joyeusement l'écureuil maintenant beaucoup plus robuste et musclé.

- Encore merci beaucoup pour la dernière fois. Sourit chaleureusement le lapin.

- Et bien je n'ai pas su trouver ta grotte et j'ai finalement demandé de l'aide. Ricana le corbeau.

L'ours s'émerveilla devant toutes ses rencontres passées, elles furent toutes l'objet d'un tournant dans sa vie.

Il se tourna vers le renard qui s'était, comme à son habitude, posé à ses côtés avec possessivité et lui dit dans un sourire.

- Oui je les connais.. Ceux sont mes amis.

********************

- Oh-chan ? Oh-chan réveille toi ! C'est bientôt l'heure. Nino le regarda avec un air mi attendri, mi désapprobateur.

- Tu devrais sérieusement penser à dormir plus souvent au lieu d'aller pêcher vieil homme..

- Humm foxy.. Bailla l'endormi

- Quoi ?

Le leader lui sourit tendrement avant de se lever de sa transe.

- Rien d'important, allons-y ?

THE END.